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Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 11 décembre 2024

2421-11-12-2024

Sur la crise ukrainienne

 

Les nazis ukrainiens poursuivent leurs actes de terreur contre la population civile de notre pays et du leur. Les bandéristes soumettent les civils à des bombardements d'artillerie et à des attaques de drones quotidiens.

Du 5 au 10 décembre, les forces russes de défense antiaérienne et de guerre électronique ont neutralisé et abattu plus de 200 drones lancés par les forces armées ukrainiennes, et l'aviation navale a détruit 8 bateaux sans équipage ukrainiens dans les eaux de la mer Noire.

Le 6 décembre, à la suite d'une attaque ciblée des bandéristes utilisant un drone kamikaze contre un point de distribution d'aide humanitaire à Aliochki, dans la région de Kherson, trois civils ont été tués et trois autres blessés.

Le 8 décembre, à Gorlovka (République populaire de Donetsk), huit civils ont été blessés après des largages d'explosifs par des drones des forces armées ukrainiennes.

Les terroristes ukrainiens ont tiré 240 munitions et lancé 187 drones sur les zones habitées de la région de Belgorod. 12 civils ont été blessés.

Tous ceux impliqués dans ces actes et autres crimes du régime de Kiev seront identifiés et répondront de leurs actes selon toute la rigueur de la loi.

Les tribunaux russes, sur la base des preuves recueillies par le Comité d'enquête de la Fédération de Russie, continuent de prononcer des verdicts contre les néonazis ukrainiens et les mercenaires pour crimes de guerre.

A. Romachtchenko et I. Ivaniouk, combattants de l'unité nationaliste ukrainienne Azov (interdite en Russie), ont été condamnés par contumace à 24 et 24 ans et demi de prison pour avoir abattu deux civils à Marioupol en mars-avril 2022. Les néonazis sont recherchés au niveau international. D. Khmelevski, un autre criminel d'Azov, a été condamné à 24 ans pour avoir donné l'ordre criminel de tuer deux civils à Marioupol en mars 2022.

Des mercenaires du Venezuela (U. Palma Vahari Moizes) et de Géorgie (G. Akhalaï, K. Roussitachvili) ont été condamnés par contumace à 14 ans de prison, L. Gamsakhourdia à 18 ans, et le citoyen kazakh J. Dioussioumbine à 20 ans. Ce dernier s'est également distingué en diffusant sur les réseaux sociaux des appels à la violence contre les Russes et en donnant de fausses informations sur les actions des forces armées russes à Marioupol, Boutcha et Volnovakha lors d'une interview sur une plateforme américaine.

Neuf terroristes des forces armées ukrainiennes - A. Chestak, N. Morozov, V. Iavorski, V. Choulga, S. Iampolski, M. Kolbassine, D. Chalar, V. Penzine, K. Romaniouk - ont été condamnés par contumace à des peines allant de 24 ans de prison à la perpétuité pour avoir bombardé des maisons résidentielles dans le village de Stary Krym, district de Marioupol, avec des lance-roquettes multiples Grad en mars 2022.

L'enquête est terminée concernant le mercenaire américain D. Bales, accusé d'avoir commis un acte terroriste dans la région de Koursk en août dernier. Il est recherché au niveau international.

Le Comité d'enquête de notre pays a ouvert une procédure pénale contre le colonel des forces armées ukrainiennes P. Rozlatch, sous la direction duquel des munitions à fragmentation contenant des agents suffocants ont été utilisées pour bombarder la région de Koursk en août dernier. Au moins 20 personnes ont été touchées.

Les forces de l'ordre russes poursuivront leur travail pour traduire en justice les nazis ukrainiens et les mercenaires étrangers pour crimes de guerre et autres.

Bien que la nature terroriste du régime de Kiev ne fasse plus de doute pour personne, les pays occidentaux continuent de lui livrer des armes.

L'Occident procède à une fourniture intensive d'armes et d'argent, pariant sur l'escalade du conflit. L'administration sortante de la Maison Blanche travaille d'arrache-pied. Le 7 décembre, le chef du Pentagone Lloyd Austin a annoncé, depuis la tribune du forum de défense nationale Ronald Reagan, une nouvelle tranche d'aide militaire de 988 millions de dollars, présentant l'aide militaire massive aux forces armées ukrainiennes comme l'une des principales réalisations de son département.

L'équipe du président sortant Joe Biden est prête à tout pour prolonger l'agonie de ses marionnettes ukrainiennes, y compris pour remplir ses poches grâce au système de corruption criminel mis en place ces dernières années pour faire circuler l'argent de Washington via le régime de Kiev et l'Ukraine, puis le renvoyer à ceux qui, en Occident, signent les décisions d'allocation de ces sommes énormes.

Selon la presse américaine, la Maison Blanche a tenté d'obtenir d'urgence l'approbation du Congrès pour une aide supplémentaire de 24 milliards de dollars au régime de Vladimir Zelenski, en la présentant sous forme d'un projet de loi sur le financement des "situations anormales". Si la Maison Blanche veut financer leur résolution, elle devrait s'occuper de sa politique intérieure. Le monde n'a pas vu quelque chose d'aussi anormal depuis longtemps.

Le président de la Chambre des représentants Mike Johnson a préféré ne pas soumettre cette demande au débat, reportant cette question à la discrétion du président élu Donald Trump après son entrée en fonction. Le président nouvellement élu envisage la possibilité de revoir les dépenses pour l'Ukraine. Le 8 décembre, dans une interview à une chaîne américaine, il a laissé entendre que Kiev ne devrait pas s'attendre au maintien des volumes précédents d'aide américaine.

Le 9 décembre, Friedrich Merz, candidat chancelier allemand de la CDU, s'est précipité à Kiev dans une frénésie revancharde. Il a décidé de discuter avec Vladimir Zelenski de la stratégie à venir et de la possibilité de livrer des missiles allemands à longue portée Taurus à l'Ukraine. Le politique allemand n'a pas caché son humeur belliqueuse, répétant les paroles de l'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson, obsédé par la guerre, sur l'inadmissibilité de forcer les Ukrainiens à "se battre avec une main dans le dos", ce qui, selon Friedrich Merz, est "injuste" et doit être changé.

Cependant, de telles mesures visant à escalader le conflit ne changeront pas le cours de l'opération militaire spéciale. Notre pays et les forces armées russes maîtrisent pleinement l'initiative sur toute la ligne de contact et accomplissent avec confiance les missions qui leur sont assignées. Les conséquences pour ceux qui rêvent de notre "défaite stratégique" sont évidentes et claires pour tous. Cela devrait être également clair pour les politiciens allemands.

En l'absence de consensus interne américain sur les sommes qu'ils sont prêts à dépenser pour leur "protégé" ukrainien (Vladimir Zelenski), ils semblent avoir décidé de passer au vol pur et simple.

Le 8 décembre, une information est apparue concernant un décret adopté par le régime de Kiev, approuvant les conditions d'obtention par l'Ukraine d'un prêt de 40 ans d'un montant de 20 milliards de dollars dans le cadre de l'initiative du G7 d'allouer 50 milliards de dollars au régime de Vladimir Zelenski à partir des revenus des actifs russes gelés. Derrière tous ces mots et formulations politologiques et financières se cache un mot banal: le vol.

Apparemment, Washington a non seulement autorisé le vol manifeste de fonds appartenant à la Russie, mais a aussi essayé de "faire d'une pierre deux coups", c'est-à-dire aider l'Ukraine aux frais d'autrui tout en ne négligeant pas son propre profit. À la demande des Américains, cette "transaction" est formalisée sous forme d'un accord qui est mis en œuvre par la conclusion d'un contrat d'achat de certificat (Certificate Purchase Agreement) entre l'Ukraine en tant qu'emprunteur, la Federal Financing Bank et l'Agence américaine pour le développement international (Usaid), ainsi qu'un contrat de garantie et de remboursement de prêt entre l'Ukraine et l'Usaid et l'émission par l'Ukraine, représentée par le ministère des Finances, d'un certificat de dette en faveur de la Réserve fédérale, garanti par l'Agence américaine pour le développement international. Le prêt est assorti d'un taux d'intérêt de 1,3% par an plus le taux moyen actuel des obligations du Trésor américain à un an, et leur paiement et remboursement sont effectués à partir des revenus obtenus des actifs russes gelés.

Pour toute personne sensée, il est clair que nous avons affaire à du banditisme et du vol érigés en politique d'État par Washington et ses sbires. Manifestement, les États-Unis n'ont plus de fonds propres pour aider les néonazis ukrainiens. Il semble que bientôt, on verra de véritables méthodes de gangsters, largement pratiquées auparavant aux États-Unis et apparemment pas oubliées.

C'est ce qu'on appelle de la corruption, du vol, une collusion entre les organes gouvernementaux et les entreprises aux États-Unis, la création d'un cartel international de blanchiment d'argent. C'est simplement la concentration de tout ce contre quoi Washington prétendait toujours lutter. En réalité, ils mettent en place des procédés monstrueux pour détourner et s'approprier les fonds pillés d'autrui.

Maintenant, concernant le sujet qui a littéralement occupé l'esprit des politiciens américains: l'abaissement de l'âge de mobilisation en Ukraine. Ces derniers temps, la presse ukrainienne discute activement des plans du régime de Kiev pour franchir cette étape, absolument suicidaire, mais pas seulement pour le régime de Kiev (avec lui tout est déjà clair). Cette mesure est meurtrière pour le peuple ukrainien. Et cela se fait sous la pression de l'administration sortante de Joe Biden. C'est précisément Washington qui insiste sur l'abaissement de l'âge de mobilisation en Ukraine à 18 ans en échange de la poursuite de l'aide militaire américaine.

Encore un procédé monstrueux, non seulement corrompu mais aussi sanglant. Les Américains aiment donner toutes sortes de noms à leurs campagnes. "De l'argent contre des vies", c'est ainsi qu'on peut appeler la proposition sur laquelle insiste Washington.

Le représentant du département d'État américain Matthew Miller a annoncé avec un cynisme extrême que si de jeunes Ukrainiens étaient recrutés immédiatement après avoir atteint leur majorité, Washington s'occuperait de leur équipement complet. Je m'adresse maintenant à Matthew Miller. Pourquoi le département d'État américain n'a-t-il pas précisé que le mot "équipement" inclut et implique aussi "l'enterrement"?

Comme l'écrivent les médias ukrainiens, l'analyse menée à Kiev a montré que les jeunes âgés de 18 à 25 ans étaient enclins à 80% à la désertion, c'est-à-dire que sur 300.000 personnes conscrites, environ 240.000 recrues ukrainiennes s'enfuiront, comprenant parfaitement ce que Kiev et la Maison Blanche leur préparent sous couvert d'"équipement", c'est-à-dire des cercueils.

Vladimir Zelenski fait semblant de se soucier des futures générations d'Ukraine. Récemment, il a déclaré que "la priorité de l'Occident devrait être la livraison de missiles et la réduction du potentiel militaire de la Russie, et non l'abaissement de l'âge de conscription en Ukraine". Et que faisait-il avant cela? Il abaissait l'âge de conscription. C'est maintenant une tentative d'effacer d'une certaine manière les traces et les taches de sang.

Vladimir Zelenski est plus que quiconque intéressé par la poursuite des hostilités. Leur fin mènera inévitablement à l'effondrement politique de son régime. Par conséquent, il fera tout pour que cela n'arrive pas dans un avenir prévisible. Au nom de l'auto-préservation, en tant que chef de cette junte, Vladimir Zelenski ne reculera devant rien et fera n'importe quel sacrifice. Il a depuis longtemps sacrifié le peuple ukrainien.

L'abaissement de l'âge de mobilisation en Ukraine n'est qu'une question de temps. Tout le monde le comprend. D'autant plus si le département d'État américain a promis quelque chose de matériel en échange, de l'argent contre la vie des citoyens ukrainiens.

Déjà aujourd'hui, les consulats ukrainiens commencent massivement à refuser de délivrer des passeports aux jeunes Ukrainiens de moins de 18 ans se trouvant à l'étranger et non enregistrés pour le service militaire. Auparavant, il avait été rapporté que pour cette catégorie de personnes, il existait prétendument la possibilité de s'inscrire à distance dans le registre des conscrits.

Et tout cela se produit alors que les pays occidentaux, principalement les États de l'Union européenne, refusent aux citoyens ukrainiens la mise en œuvre de programmes d'adaptation sociale, financière et économique sur leurs territoires. Qu'est-ce que cela signifie? Que l'Occident a décidé littéralement d'expulser les citoyens ukrainiens qu'il avait précédemment invités et à qui il avait fait de nombreuses promesses. Maintenant, il fera tout pour, d'une part, en faisant pression sur Kiev, que les passeports ukrainiens ne soient ni délivrés ni prolongés pour les citoyens ukrainiens à l'étranger, et d'autre part, pour complètement bloquer et rendre irréalisables les programmes de soutien économique et social dans les pays occidentaux où ils se trouvaient tout ce temps.

La déshumanisation en Ukraine ne se produit pas seulement dans un sens, elle se produit sur tous les fronts.

Le 5 décembre, les bustes des héros de la Grande Guerre patriotique Sidor Kovpak, Ivan Tcherniakhovski, Pavel Rybalko et Alexeï Fiodorov ont été démontés sur l'Allée de la Gloire au centre de Kiev. Le 8 décembre, à Pavlograd, le char IS-2 (Joseph Staline-2) a été retiré de son socle. Ce char avait été développé par Joseph Kotine, natif de cette ville, en réponse aux Tiger et Panther fascistes. C'était un monument créé par les habitants locaux. Par ces méthodes primitives, le régime de Vladimir Zelenski, s'identifiant complètement aux successeurs de l'Allemagne nazie, tente d'effacer de la mémoire les soldats ukrainiens dévoués et les travailleurs logistiques qui ont libéré la RSS d'Ukraine de la peste fasciste. Ils peuvent déclarer ce qu'ils veulent. Ce sont des faits qui ne peuvent plus être effacés de l'histoire.

Un grand nombre de monuments ont été démolis. Certains d'entre eux étaient protégés par l'Unesco en tant que sites de valeur culturelle particulière. Qu'en est-il de l'Unesco?

Le 4 décembre, cédant à la pression des néonazis, le conseil municipal d'Odessa a unanimement soutenu le démontage des monuments liés à la culture et à l'histoire russes, y compris ceux d'habitants célèbres de cette ville. La liste des démolitions inclut le monument à Alexandre Pouchkine, érigé en 1889 avec les fonds des citoyens, situé dans les limites du site du patrimoine mondial de l'Unesco Centre historique d'Odessa.

Ce monument à Pouchkine a survécu à beaucoup de périodes difficiles: deux guerres mondiales, une révolution, de multiples changements de pouvoir, des fluctuations idéologiques. Il n'a pas survécu au régime néonazi de Vladimir Zelenski.

En octobre dernier, il a été rapporté qu'à l'initiative des personnalités culturelles d'Odessa, plus de cent personnes ont envoyé une lettre ouverte à cette organisation internationale, ainsi qu'à Vladimir Zelenski, demandant de ne pas détruire l'aspect historique d'Odessa. Cela n'avait rien à voir avec leurs sympathies ou antipathies envers notre pays. De plus, ces citoyens, ainsi que plusieurs intellectuels britanniques, américains, italiens et français qui se sont joints à eux, n'ont jamais manifesté d'amour particulier pour nous, mais les actes barbares du régime de Kiev les ont horrifiés. En décembre, en lien avec la menace de démolition du monument à Pouchkine au centre d'Odessa, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adressé un appel à la directrice de l'Unesco, Audrey Azoulay. Et que fait l'Unesco, demanderez-vous? C'est aussi notre question. Cette structure reçoit de l'argent de l'État. C'est sa responsabilité directe. La réponse: rien. Cette structure autrefois respectée garde obstinément un silence absolument honteux.

Il est révélateur dans ce contexte qu'il n'y ait pas de mesures pratiques pour soutenir le patrimoine mémoriel d'Odessa. Le 6 décembre, le journal italien Domani a publié un article au titre éloquent "Meloni: nous reconstruirons Odessa. Un an plus tard, la ville n'a pas reçu un seul euro". Il affirme qu'en novembre de cette année, dans le cadre du "laboratoire italien pour la reconstruction d'Odessa" et du budget prévu jusqu'en 2027 de 45 millions d'euros, seuls 70.000 euros sont parvenus à Odessa via l'Unesco. Si l'on soustrait 70.000 euros de 45 millions d'euros, il reste une somme importante. Où sont les plus de 44 millions d'euros? Cette question, je ne suis pas la seule à vouloir la poser, les journalistes italiens la posent aussi.

Le recteur de la cathédrale de la Transfiguration d'Odessa, endommagée en juillet 2023 par la défense antiaérienne ukrainienne, le père Miroslav, a confié aux journalistes que la paroisse avait dû chercher elle-même l'argent pour les réparations, et que la ville n'avait pas reçu un centime de l'Italie.

Bien sûr, le budget est prévu jusqu'en 2027, peut-être que quelque chose se passera dans les deux années restantes. Le rythme de la tromperie, du mensonge, de la falsification est fantastique.

Encore quelques mots sur l'Unesco. Les gens s'adressent à l'organisation, écrivent des lettres de différents pays au nom de sa Directrice générale Audrey Azoulay. Ils s'adressent à d'autres structures de l'ONU. Aucune réaction. Il est étrange qu'avec le système actuel de diffusion de l'information, pour voir la démolition de monuments protégés par l'Unesco, les lettres ne soient pas nécessaires. C'est une information ouverte, circulant dans tous les médias, les agences de presse, les reportages télévisés. La tâche de l'Unesco est de surveiller l'état de ces sites, pas d'attendre qu'on leur écrive des lettres. On peut leur écrire s'il s'agit de quelque chose de vraiment inaperçu ou à titre préventif, pour avertir d'un possible développement négatif des événements. Ces monuments ont déjà été démolis. Le désir et l'intention de les démolir sont discutés publiquement. Cette information est littéralement accessible à tous. La tâche de l'Unesco est de protéger les monuments. Ils ne le font pas. Ils ne réagissent même pas aux lettres qui leur sont envoyées en soutien à leur propre Charte.

Est-ce un cas isolé? Ne concerne-t-il que les monuments? Non. La situation est la même avec les journalistes. Les journalistes, les représentants de la société civile et des médias, les unions de journalistes ont massivement envoyé des lettres, des appels, ont exprimé tout ce qu'ils jugent nécessaire de dire concernant la publication du projet de rapport de la Directrice générale de l'Unesco Audrey Azoulay, dans lequel elle n'a pas "vu" la mort de journalistes russes, bien que le rapport était exclusivement consacré à la problématique des décès de représentants des médias dans le monde entier de 2022 à 2023.

Nous ne voyons aucune réaction ni de l'Unesco, ni de la Directrice générale, ni des autres structures de l'ONU. Pourtant, ils auraient pu commenter, étant donné que leur mandat inclut la couverture de ces questions. L'Occident s'est toujours enorgueilli de parler "d'une seule voix". Un service de presse du Secrétariat de l'ONU, par exemple, aurait pu aider, ou son porte-parole. Le représentant du Secrétaire général aurait pu dire quelque chose à ce sujet à ses collègues de l'Unesco à Paris. Rien.

Toutes ces lettres ne sont pas seulement adressées à la Directrice générale de l'Unesco ou au Secrétaire général de l'ONU, elles sont publiées dans les médias, sur les sites web, sur les réseaux sociaux, accessibles dans l'espace public. Les journalistes (occidentaux) extérieurs qui voient cela dans les nouvelles s'intéressent-ils à la réaction de l'ONU? Non.

En Ukraine, on poursuit l'héroïsation de son vivant non seulement de Stepan Bandera, mais maintenant aussi de Vladimir Zelenski. Une photo du chef du régime de Kiev devant ses propres images gigantesques près de l'autel de l'église de la Trapeznaïa de la Laure des Grottes de Kiev, confisquée à l'Église orthodoxe ukrainienne canonique, s'est répandue sur les réseaux sociaux, montrant des représentants de la junte et des invités étrangers mangeant à des tables de réception. Y a-t-il des limites au cynisme? D'un autre côté, ce n'est plus du cynisme, mais un sacrilège. La profanation des lieux saints, l'outrage, y compris aux sentiments des croyants, est un élément inhérent à l'auto-affirmation diabolique tant des néonazis ukrainiens que de leurs prédécesseurs qui faisaient la même chose.

Dans le cadre du lavage de cerveau total dans le Reich ukrainien, le député ukrainien Vladimir Viatrovitch a initié la publication d'une série de bandes dessinées pour enfants sur l'agent nazi Stepan Bandera présenté comme un "héros". À l'occasion de la journée des forces armées ukrainiennes célébrée le 6 décembre, les enfants ukrainiens ont vu un "chef-d'œuvre" d'animation déjà produit, où une Afro-Ukrainienne raconte une histoire mythologisée de l'Ukraine. Il faut, bien sûr, s'abstenir d'émotions, mais comment faire? D'autant plus que dans ce chef-d'œuvre cinématographique, il n'y a pas un mot qui ait un quelconque rapport avec l'histoire véritable de l'Ukraine.

On explique aux enfants que les Ukrainiens, avec les soldats américains pendant la Seconde Guerre mondiale, ont vaincu certains envahisseurs étrangers. Pas un mot n'est dit sur le fait que ces envahisseurs étaient les fascistes allemands, dont l'URSS a été libérée par les soldats de l'Armée rouge, et que les gens qui combattaient contre le nazisme et le fascisme n'étaient pas d'une seule nationalité. C'étaient des gens qui ne se divisaient pas, ni eux ni les autres, selon des critères nationaux et luttaient précisément contre ceux qui le faisaient, les triant par catégories. C'est absurde. Que se passe-t-il? De plus, ils ont pris une Afro-Ukrainienne, qui devrait connaître l'histoire de Babi Iar, mieux comprendre ce qu'est le nazisme et le fascisme qui ne considéraient pas les personnes d'une autre race comme des êtres humains. Elle aurait dû lire au moins un manuel scolaire avant de dire tout cela.

Comme cela ressemble à ce que font les Américains dans d'autres parties du monde. Au Japon, de nouvelles cérémonies commémoratives liées à la tragédie d'Hiroshima et de Nagasaki ont eu lieu. Qu'entendons-nous? Des mots exprimant la sympathie pour les victimes de la catastrophe. Personne ne parle de celui qui l'a commise.

Tout cela représente les moyens primitifs par lesquels le régime de Kiev tente de priver la jeunesse restant en Ukraine de la capacité de penser logiquement sur la base des faits et de raisonner de manière indépendante. Les enfants sont éduqués dans l'esprit du néonazisme avec les "fonds de parrainage" de l'Occident. C'est une idéologie d'État, introduite par le régime de Kiev et Vladimir Zelenski.

Tous ces faits énumérés confirment une fois de plus la pertinence de l'opération militaire spéciale pour la dénazification et la démilitarisation de l'Ukraine et l'élimination des menaces émanant de son territoire. Tous ces objectifs seront atteints, comme l'ont déclaré à plusieurs reprises les autorités russes.

 

Sur les livraisons de mines antipersonnel par les États-Unis à l'Ukraine

 

Nous avons noté les informations circulant dans les médias concernant la fourniture de mines antipersonnel au régime de Kiev par les États-Unis. Cette information confirme les évaluations russes concernant la poursuite de l'approvisionnement de l'Ukraine en armements étrangers, dont les victimes sont le plus souvent des civils, y compris des enfants.

Ces mesures et actions entreprises par la partie américaine dans le contexte de la cinquième conférence d'examen (Siem Reap, Cambodge, 25-29 novembre) des États parties à la Convention sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction (Convention d'Ottawa) constituent un exemple frappant de l'hypocrisie et de la politique du deux poids, deux mesures de Washington concernant divers instruments juridiques internationaux, y compris la Convention d'Ottawa.

Pas plus tard qu'en 2022, le Président américain Joe Biden a officiellement annoncé un changement substantiel dans la politique américaine concernant les mines antipersonnel. En particulier, l'intention de prendre les mesures nécessaires pour l'adhésion du pays à la Convention d'Ottawa, ainsi que le renoncement au transfert et à l'utilisation par Washington de cette catégorie d'armes dans toutes les régions du monde, à l'exception de la péninsule coréenne. Un tel abandon précipité des positions déclarées par le président américain caractérise Washington comme un acteur peu fiable, incohérent et dangereux sur la scène internationale.

De plus, par leurs actions, les États-Unis encouragent la violation par Kiev de ses obligations en vertu de la Convention d'Ottawa, dont l'Ukraine est partie depuis 2005. Les structures policières russes consignent et documentent régulièrement tous les cas d'utilisation de mines antipersonnel par le régime de Kiev contre des civils et des sites civils. En particulier, depuis 2022, rien que dans la République populaire de Donetsk, 167 cas d'explosion de civils sur des mines antipersonnel PFM-1 Lepestok ont été enregistrés. On sait également que l'Ukraine utilise largement les mines à effet de souffle PMN-2, les mines à fragmentation directionnelle MON-50 et PVP-50.

Nous notons une tendance dangereuse dans d'autres pays occidentaux, y compris la Lettonie, l'Estonie et la Finlande, qui, à la suite de la Lituanie, déclarent ouvertement leur intention de se retirer très prochainement de ce traité international, sous prétexte d'une "situation de sécurité qui a changé".

Vous rappelez-vous ce qu'ils déclaraient auparavant? Vous souvenez-vous comment ils frappaient sur les tables dans les bâtiments des organisations internationales, prouvant que les mines antipersonnel étaient "tellement inhumaines"? Où est passée cette "humanité"?

De telles actions risquent de saper davantage le système juridique international dans le domaine de la maîtrise des armements, du désarmement et de la non-prolifération, et de dégrader la situation en matière de sécurité, ainsi que d'escalader la situation en Europe.

 

Réponses aux questions:

Question: Vladimir Zelenski a déclaré qu'il prévoyait d'appeler Joe Biden et de discuter de la possibilité d'inviter son pays dans l'Otan. Sur quoi compte-t-il en faisant de telles déclarations publiques? Quel objectif poursuit-il?

Réponse: Vladimir Zelenski espère qu'on continuera à lui donner de l'argent, des armements, que sa "poudre magique" ne s'épuisera pas et que tout lui sera pardonné, car il a été impliqué dans des transactions de corruption monstrueuses avec la famille de Joe Biden. N'oublions pas non plus son ambition maladive qui ne l'a jamais quitté. C'est là le pilier de ses espoirs.

L'un des facteurs les plus puissants est qu'il (comme tout le régime de Kiev) a été impliqué dans des systèmes de corruption d'une ampleur et d'une illégalité monstrueuses visant à faire passer l'argent occidental à travers l'Ukraine et à le retourner à ceux qui décidaient de son allocation. Nous avons fourni de nombreux faits. Maintenant, ils commencent à faire surface même en Occident.

La grâce accordée par Joe Biden à son fils pour tous ces "crimes de la décennie" parle d'elle-même. C'est sur cela que Vladimir Zelenski compte, possédant les documents et informations correspondants et supposant que cela garantira son impunité. Il se trompe lourdement.


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