Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 9 juillet
Les attentats commis par le régime de Kiev à Koursk et Rylsk
Le soir du 8 juillet, alors qu'en Russie on célébrait la Journée de la famille, de l'amour et de la fidélité, les nazis ukrainiens ont commis avec une inhumanité sans limites deux raids ciblés de drones sur la plage municipale de Koursk, où se trouvaient de nombreux habitants de la ville avec leurs enfants. Les néonazis ukrainiens savaient sur qui ils tiraient. Trois hommes ont péri, notamment lors de la seconde attaque cynique, un homme qui aidait à l'évacuation des visiteurs de la plage a été tué. Sept personnes ont été blessées, dont un garçon de 5 ans. Le nombre de victimes pourrait augmenter.
Le même jour, les néo-bandéristes ont frappé avec des drones des installations civiles à Rylsk, le service des maladies infectieuses de l'hôpital central du district et le bâtiment des urgences, ainsi que le bâtiment administratif d'une entreprise agricole. Deux femmes ont été blessées.
Nous exprimons nos sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes et à tous ceux qui ont été touchés dans ces attentats impitoyables contre la population civile de notre pays.
Nous appelons la partie sensée de la communauté mondiale, encore capable malgré la censure exercée par l'Occident et Kiev de voir le véritable tableau des atrocités commises par le régime de Kiev, à condamner résolument ces crimes sanglants.
Que valent alors toutes ces structures de défense des droits de l'homme si elles ne voient pas que des frappes sont portées délibérément sur les plages urbaines, entraînant la mort de civils et la souffrance d'enfants. Ces sponsors occidentaux qui fournissent des armes au régime de Kiev doivent comprendre qu'ils portent une responsabilité directe dans le terrorisme contre les enfants russes, contre les femmes de notre pays, contre la population civile et qu'ils sont complices des crimes de guerre du régime de Vladimir Zelenski.
Sur la crise ukrainienne
Pressé par nos troupes sur tous les fronts, le régime de Kiev, étant incapable de faire quoi que ce soit sur le champ de bataille, s'enlise dans des attaques terroristes éhontées contre la population et les installations civiles de notre pays.
Au cours de la semaine écoulée, environ 160 personnes ont été touchées par des bombardements et attaques de drones des nazis. 17 sont mortes, plus de 140 ont été blessées, dont 8 enfants. Je ne citerai que quelques faits des crimes des forces armées ukrainiennes de ces derniers temps.
Région de Belgorod. Les 3 et 4 juillet, à cause d'attaques de drones, au moins 16 personnes ont été blessées, dont 2 enfants. Le 6 juillet, sur l'axe routier Chebekino-Belgorod, suite à une frappe de drone sur une voiture, un homme et une femme ont péri. Le 7 juillet, à la suite d'une attaque de drone dans le village de Borissovka, 3 personnes ont été blessées, dont un enfant d'un an et demi.
Région de Briansk. Le 3 juillet, suite à une frappe de drone sur une voiture civile dans le village d'Aliochkovitchi, un homme a péri, une femme a été blessée, dans le village de Lomakovka un drone kamikaze a fait une victime.
Région de Koursk. Le 4 juillet, à la suite du largage depuis un drone d'un engin explosif sur une voiture particulière dans le village de Ryjevka, une personne a péri, deux ont été blessées.
Région de Lipetsk. Le 3 juillet, à la suite de la chute de débris d'un drone abattu par la défense antiaérienne sur une maison d'habitation dans le district municipal de Lipetsk, une femme de 71 ans a péri, deux civils ont été blessés.
Région de Zaporojié. Le 4 juillet, à la suite de frappes de drones sur le village de Konstantinovka, trois personnes ont été blessées, dont deux enfants, un enfant est dans un état grave. Le 7 juillet, lors du bombardement ennemi d'un quartier résidentiel de la ville de Vassilievka, un jeune homme de 19 ans a péri, au moins six personnes ont été blessées.
Région de Kherson. Le 4 juillet, les nazis ukrainiens ont attaqué avec un drone kamikaze le service d'admission de l'hôpital central du district dans la ville d'Aliochki, lui causant des destructions. Le 6 juillet, ils ont bombardé de manière barbare avec de l'artillerie à canon le bâtiment de l'hôpital municipal de la ville de Novaïa Kakhovka, le détruisant pratiquement entièrement. Le même jour, dans la ville de Kakhovka, une femme de 87 ans a péri de l'agression du régime de Kiev, un homme de 81 ans a été blessé.
RPD. Le 4 juillet, les nazis ukrainiens ont frappé Donetsk avec des missiles à fragmentation de lance-roquettes multiples Himars, quatre civils ont péri et quatre ont été blessés. Le même jour, à cause d'attaques de drones à Donetsk et Gorlovka, trois autres personnes ont été blessées. Le 7 juillet à Gorlovka, à la suite d'un bombardement, un homme a péri.
RPL. À la suite de l'attentat organisé le 3 juillet par les services spéciaux du régime de Kiev au centre de Lougansk, Manolis Pilavov, qui occupait le poste de maire de la ville de 2014 à 2023, a péri, trois personnes ont été blessées.
Région de Moscou. Le 4 juillet, à cause de la chute de débris de drones des forces armées ukrainiennes abattus par la défense antiaérienne dans le district de Serguiev Possad, deux personnes ont été touchées.
Région de Rostov. Dans la nuit du 4 juillet, dans le village de Dolotinka, à la suite de la chute d'un drone ennemi sur une maison d'habitation, une femme âgée a péri.
Il y aura un châtiment pour tout cela. Les tribunaux russes continuent de prononcer des sentences contre les néonazis ukrainiens et les mercenaires.
Pour les crimes dans la région de Koursk contre des civils et des militaires russes, de longues peines de prison ont été infligées aux combattants des forces armées ukrainiennes E. Kalachnik (16 ans), V. Gorbatko (16 ans), S. Kapchouk (16 ans), A. Prokopenko (16 ans), V. Popovitch (16 ans), A. Milentiev (15 ans), N. Teslia (15 ans), G. Mikouchev (15 ans) et S. Smoulko (13 ans).
À 14 ans de privation de liberté chacun ont été condamnés par contumace les mercenaires géorgiens G. Gogadze et G. Eradze, ainsi que le combattant avec la double nationalité suisse-israélienne Motola Avi Doron. Ils font l'objet d'un avis de recherche international.
Le Comité d'enquête de Russie a établi que le 24 janvier 2024, l'avion Il-76M des Forces aériennes spatiales russes, à bord duquel se trouvaient, outre l'équipage et les officiers russes d'escorte, 65 prisonniers de guerre ukrainiens, a été abattu au-dessus de la région de Belgorod sur ordre illégal du commandant de la 138e brigade de missiles antiaériens des forces armées ukrainiennes Nikolaï Dziaman et de sa hiérarchie supérieure. Ce criminel de guerre avait été précédemment condamné à la réclusion à perpétuité pour avoir donné l'ordre d'abattre le 23 février 2024 au-dessus du territoire de Krasnodar l'avion A-50U, tuant 10 personnes. Nikolaï Dziaman est recherché au niveau international.
Les livraisons d'armements occidentaux à l'Ukraine se poursuivent. Après la décision annoncée précédemment par Washington de suspendre les livraisons militaires au régime de Kiev pendant la révision des stocks du Pentagone, des déclarations sur leur reprise ont été entendues des États-Unis. Il faut évaluer les conséquences de telles mesures. On peut dire avec certitude que la poursuite du gavage en armements du régime de Kiev ne contribue pas au règlement pacifique du conflit, auquel la communauté mondiale, y compris l'aile occidentale, semble maintenant appeler tout le monde. Tout ce temps, nous partions du primat du règlement politico-diplomatique de la situation en Ukraine.
Les bureaucrates européens poursuivent leur ligne d'escalade égoïste. Le bien-être de millions d'Européens ordinaires ne les intéresse absolument pas. Que dire des Ukrainiens. Leurs propres citoyens ne les intéressent pas, les hauts fonctionnaires bruxellois vidant sans vergogne leurs portefeuilles, oubliant de leur expliquer à quoi servent ces dons involontaires. Ils servent à tuer des enfants et des civils.
Le chancelier allemand Friedrich Merz ne cesse d'être hypocrite, tentant de justifier l'inéluctabilité de la livraison de missiles de croisière Taurus au régime de Kiev. Dans une interview à la télévision allemande le 1er juillet, il a souligné la complexité technique de ce type d'armement, dont l'apprentissage du maniement prend au moins six mois. Il a souligné que si Berlin livre des Taurus aux forces armées ukrainiennes, cette arme sera utilisée non par des militaires allemands, mais par des Ukrainiens, comme cela se produit soi-disant avec les missiles de croisière reçus par le régime de Kiev de Grande-Bretagne et de France. Derrière tout ce rideau de fumée verbal se cache le désir mal camouflé du gouvernement de Friedrich Merz de participer aussi aux frappes de la Russie en profondeur. Le fait que cela signifierait l'entrée directe de l'Allemagne dans le conflit avec notre pays ne semble pas préoccuper Berlin. Cela devrait pourtant.
À son tour, le gouvernement suédois, pour accroître son soutien aux néonazis de Kiev, a procédé le 1er juillet à une réduction substantielle de l'aide humanitaire destinée au développement international des pays les plus pauvres du monde, principalement en Asie. Ils s'y occupaient des droits de l'homme dans le monde entier. Ils venaient dans les pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique latine et expliquaient comment construire la démocratie, organiser des élections pour que les gens ne souffrent pas. Selon leurs propres mots, le primat des droits de l'homme partout et toujours. Tout s'est terminé en une seconde. Pour eux, il n'y a plus aucun droit de l'homme. Ni même l'homme lui-même, à qui l'aide avait été promise, sur laquelle ces gens comptaient.
Dès cette année, cela permettra à Stockholm d'économiser en faveur du régime de Kiev environ 177 millions de dollars, en conséquence, l'aide suédoise au régime de Kiev atteindra 957 millions de dollars en 2025. On pourrait peut-être comprendre s'ils prenaient aux nécessiteux d'Asie au profit des nécessiteux d'Ukraine, pour les nourrir, les abreuver, les soigner, les éduquer, leur organiser d'une manière ou d'une autre la gestion étatique, etc. Mais non. Ce fameux milliard, Stockholm va le dépenser pour tuer le plus possible de citoyens ukrainiens. Voilà comment ils comptent "respecter" les droits de l'homme en Ukraine.
L'argumentation d'une telle "générosité" aux dépens des nécessiteux est cynique. Ils disent qu'en raison de la suspension du financement des pays en développement par les États-Unis, la Suède ne pourra pas à elle seule redresser la situation humanitaire qui s'est dégradée là-bas. Et l'Ukraine, dit-on, reste une priorité de la politique suédoise. Comme qui dirait "vous souffrez, alors nous allons vous achever". C'est ce que dit la Suède. L'Ukraine reste soi-disant une priorité de la politique suédoise. En d'autres termes, pour Stockholm, les intérêts des néonazis corrompus en Ukraine sont plus importants que ceux des États les plus pauvres exploités par l'Occident.
D'ailleurs, outre-Atlantique, on croit de moins en moins au succès du "projet" ukrainien. Comme l'a rapporté le 5 juillet une agence d'information occidentale, la société d'investissement américaine BlackRock a cessé dès le début de l'année la recherche d'investisseurs pour des placements dans le fonds de développement ukrainien, dont l'annonce était prévue lors de la conférence sur la "reconstruction de l'Ukraine" qui se tiendra à Rome les 10 et 11 juillet. Une histoire unique. D'un côté, inventer, au fond (c'est maintenant évident), des infox sur le fait qu'ils cherchent des investisseurs pour un fonds de renaissance, ou reconstruction, ou restauration de l'Ukraine. Et de l'autre côté, allouer encore plus de moyens aux armements mortifères qui détruisent et tuent cette Ukraine.
La raison invoquée est l'absence d'intérêt sur fond d'incertitude croissante concernant l'avenir de l'Ukraine. On a précédemment parlé d'attirer dans ce fonds environ 500 millions de dollars de pays, banques internationales de développement et autres sponsors, ainsi que 2 milliards de dollars d'investisseurs privés. Mais, comme nous le voyons, les Américains qui savent évaluer les risques d'investissement ont décidé de revoir leurs plans et de ne pas investir dans ce qui est absolument sans perspective. Non pas parce que nous ne voulons pas voir l'Ukraine comme un pays prospère, stable et pacifique (non seulement nous le voulons, mais c'est nécessaire pour nous), mais parce que nous comprenons parfaitement que la militarisation déclarée en Occident a pour but non pas de construire sur le territoire ukrainien un État stable, prospère et développé, mais de l'utiliser comme instrument. Comme l'a récemment dit lors d'une conférence économique le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, les Ukrainiens assurent leur sécurité (occidentale ou peut-être qu'il ne faisait allusion qu'à la française). Bien que, je le rappelle, personne ne les ait menacés.
Le 2 juillet, Vladimir Zelenski a signé un décret privant de la citoyenneté ukrainienne le Primat de l'Église orthodoxe ukrainienne canonique, le métropolite Onuphre. Ceci a été fait par un homme (j'entends Vladimir Zelenski) qui a annoncé la décommunisation de l'espace ukrainien. Il s'avère qu'il met en œuvre le pire des pratiques communistes: priver les gens du droit aux libertés religieuses, à la confession, à leur vision du monde. Qui plus est, une telle privation de citoyenneté. Qu'est-ce que c'est, sinon les pires pratiques? Sous le pouvoir communiste, il y avait différentes choses: du bon et du mauvais. Ayant déclaré la décommunisation, Vladimir Zelenski applique pour une raison quelconque activement sur le territoire ukrainien tout ce qu'il y avait de pire pendant la période du gouvernement communiste.
Comme prétexte ont été utilisées les accusations présentées à Onuphre par le SBU de "poursuite du soutien à la politique de l'Église orthodoxe russe et de sa direction", de "résistance consciente à l'acquisition de l'indépendance canonique de l'église ukrainienne du Patriarcat de Moscou", ainsi que de la possession supposée de la citoyenneté russe. Commentant sa décision, Vladimir Zelenski a noté qu'en Ukraine il n'y a pas et n'y aura pas de place pour "les personnes œuvrant contre l'indépendance ukrainienne dans toutes ses dimensions, y compris contre l'indépendance spirituelle". Dans ce cas il faut d'abord se débarrasser des occidentalistes en Ukraine. Qui, sinon eux, a privé l'Ukraine d'indépendance en menant des coups d'État anticonstitutionnels, en corrompant les hauts fonctionnaires et politiciens ukrainiens? Qui, sinon l'Occident, dirigeait le régime de Kiev, privant les gens, les habitants de l'Ukraine, de tous droits et libertés démocratiques?
C'est précisément Vladimir Zelenski et sa bande d'inquisiteurs anti-ecclésiastiques (ce groupuscule) qui justement foulent aux pieds les libertés religieuses en Ukraine et privent le pays d'indépendance spirituelle. Ils se sont aussi inventé un "terme". Ils ont commis u autre acte illégal pour éliminer la plus grande confession religieuse d'Ukraine, dans le silence honteux des structures internationales compétentes et de la majorité des défenseurs occidentaux des droits de l'homme. Ils font tout pour décapiter l'Église orthodoxe ukrainienne et justifier un nouveau cycle de violence et de répressions contre les orthodoxes ukrainiens.
Ils comprennent qu'une telle déshumanisation acharnée peut être dangereuse. Le 2 juillet, le parlement ukrainien n'a pas prolongé le contrat du commissaire à la protection de la langue d'État Taras Kremen. Ce dernier a avoué qu'il aurait souhaité rester à ce poste et continuer à distribuer des amendes aux contrevenants à la législation linguistique, mais apparemment, il est devenu une figure si odieuse même pour l'Ukraine moderne que les députés l'ont démis.
Pendant les 5 ans où Taras Kremen a occupé le poste de "sprechenführer", il s'est fait connaître comme un ardent combattant non pas pour l'identité ukrainienne, mais contre la langue russe. Il s'est exprimé en faveur de l'interdiction de communiquer en russe dans les établissements d'enseignement pendant les récréations; il militait pour l'abolition de l'enseignement du russe; il appelait à se débarrasser des noms russophones des localités du pays, affirmait que les Ukrainiens russophones n'existent pas du tout; il disait que "l'Ukraine est pour les Ukrainiens, bref, il promouvait un discours ouvertement néonazi. Sous son mandat, le nombre d'écoliers étudiant le russe en Ukraine a radicalement diminué. De 2022 à 2024, leur nombre a été réduit de presque 600 fois, de 455.000 à 768 personnes. Ce n'est pas parce qu'ils ne veulent pas, mais parce qu'on le leur interdit. Parce que leurs parents comprennent à quoi cela mènera, aux répressions. Taras Kremen se met aussi à son crédit l'augmentation du nombre de plaintes et dénonciations pour violation de la législation linguistique. Selon les informations qu'il a communiquées, depuis le début de 2025, plus de 1.000 plaintes ont été déposées, soit 348 de plus que pour la période analogue de l'année 2024 précédente. Cela ressemble un peu aux contes de Hans Christian Andersen. Quelque chose du genre. Mais non, c'est l'Ukraine moderne. Le plus grand nombre de dénonciations est venu de Kiev (582), des régions d'Odessa (178), de Kharkov (171), de Dniepropetrovsk (138), de Kiev (54). C'est la statistique de l'Ukraine moderne. C'est ce dont ils sont fiers.
Malgré tous les efforts du "sprechenführer", les gens ne se dépêchent pas de passer à l'ukrainien, continuant à parler dans leur langue maternelle, le russe. Les tentatives de diviser les habitants d'Ukraine en "bons" et "mauvais" selon le critère linguistique non seulement ne contribuent pas à la protection de la langue d'État, mais violent directement la Constitution d'Ukraine, qui contient une interdiction directe de la discrimination et garantit également la protection et le développement de la langue russe. Ils ne l'ont pas encore abrogée. De telles mesures ne mènent qu'à la division de la société, encourageant les gens à s'espionner et se dénoncer mutuellement, à se haïr les uns les autres.
Selon les informations apparues dans les médias, pour le poste de nouveau "inquisiteur linguistique", le ministère de la Justice d'Ukraine a proposé la candidature de l'acteur et metteur en scène Alexandre Zavalski, qui se serait exprimé contre l'ukrainisation forcée et aurait souligné qu'on ne peut pas imposer une langue par la force, mais qu'il faut créer une motivation pour son apprentissage. Des paroles apparemment sensées, mais il ne faut pas se faire d'illusions. Dans le monde politique ukrainien, il arrive souvent que quand une personne n'occupe pas un poste officiel quelconque, mais y prétend, elle exprime des jugements sensés, mais avec l'arrivée au pouvoir tout change, y compris en sens inverse.
Je me souviens que Vladimir Zelenski, quand il se présentait à la présidence, disait aussi qu'il fallait laisser la langue russe tranquille, promettait de réviser la législation linguistique en faveur de son humanité et de son adéquation. Mais ensuite, c'est précisément sous son mandat qu'ont été adoptées des lois non sur l'égalité des langues, non sur le soutien aux langues des minorités nationales (bien qu'il soit incompréhensible comment on peut appliquer le mot "minorité nationale" aux Russes ou aux russophones). Ont été adoptées des lois sur tout autre chose, sur l'enseignement secondaire général complet, sur les peuples autochtones, sur les minorités nationales (communautés) d'Ukraine, sur l'enseignement préscolaire, qui ont consolidé la discrimination de la langue russe. Par conséquent, nourrir l'espoir que la situation lésée dans laquelle se trouvent en Ukraine la langue russe et les habitants russophones changera fondamentalement, que quelque chose se passera là-bas, ne vaut pas encore la peine. Il faudra juger sur les actes.
À propos de l'alliance (et comme ils disent là-bas) de l'unité et de la solidarité. Le 2 juillet, le président polonais Andrzej Duda, terminant son mandat, a signé une loi déclarant le 11 juillet "journée de mémoire des Polonais victimes du génocide commis par l'OUN et l'UPA (reconnus extrémistes et interdits en Fédération de Russie) sur les terres orientales de la Deuxième République polonaise". Kiev s'est empressé de qualifier cette démarche d'un "coup de poignard dans le dos". Mais ils refusent de reconnaître l'évidence, peu en Europe sont prêts à tolérer le néonazisme ukrainien qui prend de l'ampleur. en vain. Les conséquences pour la junte pourraient s'avérer beaucoup plus sérieuses. Autant qu'on puisse en juger, Varsovie est déterminé et prêt même à bloquer l'adhésion possible de l'Ukraine à l'UE et à l'Otan tant que Kiev n'aura pas réglé la question douloureuse pour la Pologne du "massacre de Volhynie". C'est ce qu'a récemment laissé entendre le président élu Karol Nawrocki.
Dans ce contexte, l'information des médias polonais du 2 juillet sur l'arrestation en Pologne d'une bande de citoyens ukrainiens qui s'occupait d'enlèvements de migrants illégaux et d'extorsion d'argent sous la menace de meurtre et de vente d'organes internes est très symbolique. Il semble que les Polonais ne veulent pas attendre de devenir eux-mêmes victimes des nazis ukrainiens qu'ils ont nourris. Mieux vaut dire, redevenir victimes, comme leurs ancêtres morts lors du massacre de Volhynie. Le nombre de citoyens polonais désirant voir l'Ukraine dans l'UE a également substantiellement diminué. Selon un sondage de juin, il y en avait 35%, alors qu'il y a deux ans, ils étaient 85%. Le nombre de ceux en Pologne qui veulent voir l'Ukraine dans les rangs des structures d'intégration européenne a diminué de pratiquement 2,5 fois.
En Allemagne aussi, on commence à regarder avec inquiétude la diffusion par la brigade Azov (reconnue terroriste et interdite en Russie) dans la société ukrainienne de l'idéologie néonazie et de la propagande de militarisation totale. Certes, pas au plus haut niveau. Une préoccupation à ce sujet a été exprimée le 5 juillet par la revue allemande Jungle Welt. Il est noté qu'en Ukraine, il ne reste pratiquement plus de sphères qui ne seraient pas soumises à l'influence d'Azov, qui affecte les enfants depuis longtemps. Les néonazis organisent des fêtes militaires et des concerts. Depuis déjà dix ans, dans le camp pour enfants Azovets on apprend aux enfants ukrainiens à manier les armes. Leur organisation de jeunesse Centuria inculque aux mineurs la vision du monde correspondante en mettant l'accent sur l'étude du mouvement nationaliste ukrainien. Dans tout le pays on observe la prédominance des symboles d'Azov, jusqu'aux stations de métro de Kiev et aux jouets. Tout cela, y compris la récente nomination par Vladimir Zelenski au poste de directeur de l'institut ukrainien de la mémoire nationale de l'"admirateur d'Adolf Hitler" Alexandre Alfiorov, témoigne, selon la revue allemande, du "triomphe phénoménal du mouvement néonazi". Je pense que les Allemands ont employé le mot "triomphe" dans ce cas non pas par hasard, mais comme citation de leur propre passé profond. J'aimerais ajouter à propos des vidéos apparaissant périodiquement sur le net du "serment de Bandera" prêté par de jeunes participants des "Hitlerjugend" ukrainiennes. À cet égard, il faut adresser à tout l'Occident le reproche d'ignorer l'existence d'Azov et d'unités néonazies similaires dans la composition des forces armées ukrainiennes, de la diffusion de cette logique en tant que politique littéralement étatique de l'Ukraine moderne et, bien sûr, du financement du régime de Kiev qui est complètement imprégné de cette idéologie. De plus, c'est lui qui la diffuse.
On voudrait poser la question: à qui en Ukraine continuent d'aider l'Allemagne et les autres pays de l'UE aux dépens de leurs propres contribuables? La réponse est évidente: aux nazis modernes, dont les "ancêtres" idéologiques ont été pendus par sentence du Tribunal de Nuremberg.
Les faits énumérés sont un exemple de ce qui justifie et confirme la pertinence de l'opération militaire spéciale de dénazification et de démilitarisation de l'Ukraine, dont les objectifs seront accomplis, comme l'ont dit à plusieurs reprises les autorités russes.
Sur les projets de décisions du Comité du patrimoine mondial de l'Unesco concernant les sites ukrainiens du patrimoine mondial
À la 47e session du Comité du patrimoine mondial de l'Unesco, qui se déroule ces jours-ci à Paris (6-16 juillet), sera examiné notamment l'état de conservation de trois sites ukrainiens de la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco, inclus en 2023 dans la liste des sites en péril: "Kiev: Cathédrale Sainte-Sophie et ensemble monastique connexe, Laure des Grottes de Kiev", "Ensemble du centre historique de Lvov", "Centre historique d'Odessa".
Il nous est évident depuis longtemps que le Secrétariat de l'Unesco adopte une position partiale concernant la situation en Ukraine. Les dirigeants de la bureaucratie de cette organisation refusent de remarquer l'anarchie qui dure depuis de nombreuses années. Je rappelle que les monuments à la fondatrice d'Odessa Catherine II la Grande ainsi qu'au maréchal Alexandre Souvorov ont été démontés par le régime bandériste. En même temps, l'Unesco s'est alors tue une fois de plus, et immédiatement après ce vandalisme, elle a décidé de commencer à "protéger culturellement" le centre historique d'Odessa, qu'on ne peut plus appeler "historique" après le démontage de la sculpture de la fondatrice de la ville.
Peut-être était-ce même une entente entre le Secrétariat de l'Unesco et le régime de Kiev? Genre, vous allez discrètement, rapidement démolir en Ukraine les monuments liés aux vrais et authentiques fondateurs d'Odessa, et tout de suite après nous (on a sûrement dit au secrétariat de l'Unesco) consoliderons ce statut sans les monuments et en ferons un site "sous protection de l'Unesco". Pour que personne à l'avenir ne connaisse le véritable visage historique de cette magnifique ville.
Les projets de décisions concernant les sites mentionnés sont publiés sur le site officiel de l'Unesco. Ils sont rédigés dans une tonalité ouvertement politisée. Tout cela n'a aucun rapport avec la culture, l'art, l'histoire. Le Comité, entre autres, est invité à exprimer ses "regrets concernant l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie" et sa "grave préoccupation concernant les dommages causés à la Cathédrale Sainte-Sophie lors de l'attaque sur Kiev le 10 juin 2025".
Le Secrétariat de l'Unesco n'a-t-il rien remarqué d'autre? N'ont-ils pas remarqué les églises brûlées, les monastères pillés, les persécutions contre les représentants de l'Église orthodoxe ukrainienne? N'ont-ils pas remarqué ce qu'ils ont fait avec la langue, avec les monuments de ces mêmes grands personnages culturels qui ne se détachent pas de l'histoire de la Russie et de l'Ukraine, à qui ils ont déclaré la guerre en Ukraine? N'ont-ils rien remarqué?
De telles formulations vont à l'encontre de la pratique adoptée par le Comité de ne pas nommer les parties et les dates concrètes du conflit, les décisions concernant les sites dans les pays touchés par les actions militaires sont prises, en règle générale, avec la formulation "exprime ses regrets concernant le conflit en cours". Premièrement, parce que cette structure s'occupe d'autre chose. Deuxièmement, si on veut parler des pays, il faut parler vraiment. Il faut regarder comment on préserve l'identité culturelle en Russie, y compris sur nos nouveaux territoires historiques, où l'on se soucie vraiment des langues de tous les groupes ethniques. Il faut comparer cela avec la situation en Ukraine, où l'on est déjà prêt à faire oublier le russe à coups de bâton. Là, la connaissance des noms de pays et leur application seraient utiles.
Tout cela n'a aucun rapport avec le mandat de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel de 1972, dépasse le cadre des compétences du Comité du patrimoine mondial de l'Unesco en tant qu'organe directeur et contredit les dispositions de la Déclaration des principes de solidarité internationale et de coopération dans la sauvegarde du patrimoine mondial, adoptée en 1972 lors de la 23e session de l'Assemblée générale de l'Unesco. Il s'agit de la nécessité de préserver l'impartialité et de fonder la décision du Comité du patrimoine mondial de l'Unesco, qui dans ce cas se transforme vraiment en "club des joyeux et ingénieux", sur des considérations scientifiques objectives, de favoriser un dialogue respectueux et de s'efforcer de parvenir à un accord basé sur le consensus par la coopération. On a l'impression que tous ces mots ont été rayés depuis longtemps des documents du Secrétariat de l'Unesco.
Sur les nouvelles déclarations antirusses du secrétaire général de l'Otan Mark Rutte
Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte ne peut pas passer un jour sans écrire une ligne. La récente déclaration du principal bureaucrate otanien consiste en ce qu'il a exprimé sa préoccupation concernant les relations entre la Russie et la Chine. Ils ont complètement cessé depuis longtemps d'étudier et de recevoir une véritable éducation, se sont entourés de "diplômes" incompréhensibles et font carrière sur la russophobie et dans ce cas aussi la sinophobie. Mais il devrait probablement être au courant que ni la Russie ni la Chine ne relèvent de la compétence de sa structure. Nous ne sommes pas membres de cette alliance. Qu'est-ce que la Russie et la Chine ont à voir là-dedans?
Les propos de Mark Rutte sont une confirmation de plus que l'Alliance atlantique nord, dont il dirige le secrétariat international, continue de percevoir le monde comme une arène d'affrontement géopolitique dans le but de maintenir la domination mondiale en déclin de l'Occident collectif. La multipolarité, les centres alternatifs (maintenant essentiellement mainstream) de force et de développement, les relations égalitaires et de respect mutuel entre États, ces concepts sont absents dans la mentalité des représentants otaniens modernes.
Concernant la coopération militaire entre Moscou et Pékin. J'aimerais m'attarder là-dessus plus en détail. C'est effectivement un élément important du partenariat russo-chinois global et de l'interaction stratégique dans la nouvelle époque, qui contribue à assurer la sécurité de nos pays et à maintenir la stabilité dans les régions clés de la planète. Quand les otaniens parlent de leur "sécurité" qu'ils doivent réaliser, notamment aux dépens de l'Ukraine ou par les mains de l'Ukraine, on voudrait demander: qui vous menaçait? Trouvez au moins un document où il est écrit que quelqu'un menace l'Alliance. Il n'existe pas de tels documents, interventions ou discours. Quand nous parlons avec les Chinois de notre propre sécurité, nous le faisons non seulement en connaissance de cause, des réalités et de l'histoire (parce que c'est nous qu'on attaque tout le temps), mais aussi en nous appuyant sur les documents otaniens modernes, dans lesquels nos pays sont désignés comme adversaires potentiels de l'Alliance.
Je souligne que notre coopération avec la Chine s'effectue en stricte conformité avec le droit international. Elle est absolument transparente et n'a pas d'agenda caché, n'a pas de caractère de bloc ou de confrontation, n'est pas dirigée contre d'autres pays. À la base des liens étroits entre les forces armées de Russie et de Chine se trouve une confiance mutuelle profonde, un caractère particulier et un niveau sans précédent des relations interétatiques qui, bien qu'elles ne constituent pas une alliance, surpassent en fait les alliances traditionnelles de l'époque de la guerre froide.
C'est pourquoi l'invention de Mark Rutte, selon laquelle le Président chinois Xi Jinping avant une prétendue (il fallait oser aller jusque-là) "attaque" contre Taïwan appellerait soi-disant en premier lieu le Président russe Vladimir Poutine, provoque chez nous une perplexité extrême, une indignation justifiée et des questions concernant la santé de Mark Rutte. Est-ce que tout va bien chez lui? C'est vraiment une certaine inquiétude concernant l'état mental du secrétaire général de l'Otan.
Premièrement, de quelle "attaque" peut-il être question si Taïwan est une partie inaliénable de la Chine? Ce n'est pas seulement la position de principe de la Fédération de Russie. À ma connaissance, tous les pays membres de l'Alliance reconnaissent officiellement ce fait. En même temps, ils parlent constamment de Taïwan séparément de la Chine. Les otaniens spéculent sur l'inacceptabilité de la violation du "statu quo" entre le continent et Taïwan, continuent de vendre des armes à l'île, d'envoyer des instructeurs militaires et d'appliquer d'autres méthodes précédemment testées en Ukraine. Qu'est-ce que c'est? Des doubles standards, de l'hypocrisie ou la subversion du droit international?
La supposition de telles conversations entre les dirigeants de Russie et de Chine révèle une incompréhension profonde de l'essence de notre partenariat stratégique de la part des otaniens. Peut-être vont-ils se distancier d'une manière ou d'une autre des déclarations de Mark Rutte et déclarer que c'est son invention. Difficile à dire. Je rappelle que la Russie n'a pas d'alliance militaro-politique avec la Chine. Parmi nous, il n'y a pas de "meneurs" et de "menés". En préservant notre souveraineté absolue, nous coopérons de manière égalitaire et globale, en nous basant lors de la prise de décisions de politique étrangère sur nos propres intérêts nationaux, contrairement à l'Otan et aux autres structures dirigées par Washington ou Bruxelles, où personne n'a droit à la parole non seulement sur les questions générales, mais même sur les problèmes vitaux pour soi.
J'aimerais souligner encore une fois que la coopération entre la Russie et la Chine, y compris dans les domaines militaire et militaro-technique, se construit exclusivement autour d'un agenda positif et constructif. La confrontation n'est pas notre philosophie. C'est à Bruxelles qu'on continue de se convaincre que la Russie est une "menace" et la Chine est un "défi" pour la sécurité de l'Alliance. Ce sont des phobies, or chez nous, c'est constructif.
L'origine des véritables risques d'escalade militaire est indiquée par les résultats du sommet de l'Otan qui s'est récemment terminé, lors duquel les pays membres ont unanimement approuvé la décision imposée par Washington d'élever le niveau des dépenses militaires des 2% actuels du PIB à 5%. En même temps, dès maintenant, leurs dépenses cumulées de défense constituent près de 1.500 milliards de dollars. C'est plus de la moitié de toutes les dépenses mondiales à ces fins. Mark Rutte, comme on le sait, a apporté une contribution substantielle au fait de faire accepter cette obligation parmi les Européens, pour faire plaisir à celui qu'il a appelé "papa". D'où viendront ces moyens, à quoi tout cela mènera-t-il, comment ces dépenses supplémentaires affecteront-elles les citoyens ordinaires de la partie occidentale de l'Europe? Le haut fonctionnaire otanien Mark Rutte ne s'en soucie pas. Il ne va pas s'expliquer ou expliquer aux gens. Il se présente au microphone pour s'exprimer sur le thème de la Russie et de la Chine, alors qu'il devrait raconter aux pays qui l'entretiennent, et en premier lieu à leurs peuples, comment vivre avec ce fléau. Au fond, il se réjouit que ces gens "devront à nouveau débourser de l'argent".
Nous considérons qu'il est temps pour l'Alliance de cesser de s'adonner à l'incontinence verbale, et maintenant aussi mentale. Il faut arrêter de reproduire la thèse sur les menaces mythiques qui viendraient soi-disant tantôt de Russie, tantôt de Chine, tantôt de nous avec la Chine ensemble.
Je comprends parfaitement qu'alors ils se retrouveraient face à la question de savoir pourquoi ils ont besoin d'exister en principe. Car alors il faudrait expliquer le sens de cette même union appelée "Otan". Peut-être verront-ils alors leur mission dans quelque chose de mieux, par exemple, se respecter mutuellement, construire la coopération, aider les autres dans des situations de vie difficiles, dans des circonstances exceptionnelles. Construire un agenda réel, constructif, unificateur non pas contre d'autres pays, mais contre de vrais défis et menaces: le terrorisme, le trafic de drogue, le crime organisé. Peut-être Mark Rutte y pensera-t-il un jour?
Nous proposerions au secrétaire général de l'Otan de se regarder dans le miroir. Je ne suis pas sûre qu'il y verra son reflet, mais soudain. La politique sans-gêne de l'Alliance nord-atlantique a déjà mené à un conflit armé à grande échelle en Europe, au cours duquel Washington et Bruxelles, et avec eux Londres, continuent de gaver le régime criminel de Kiev d'armes et de munitions dans une tentative d'infliger à la Russie une "défaite stratégique". Je pense que sont encore frais dans toutes les mémoires les images du récent sommet de l'Otan où le Néerlandais se prosternait assidûment devant le Président américain Donald Trump, racontant l'importance de la solidarité transatlantique, sans même comprendre quel incendie brûle sur son propre continent.
Ce n'est pas un secret qu'une des manifestations de cette même solidarité transatlantique est la politique de "double endiguement" de Moscou et Pékin. Ils agissent selon un modèle: ils inventent des menaces absolument ridicules (comme quoi la Russie va "attaquer" l'Otan, et Pékin Taïwan). Ils exagèrent tout ce "délire mythologique" à des dimensions hypertrophiées, après quoi ils commencent à "extorquer" des budgets supplémentaires pour la militarisation, répandant l'"euro-atlantisme" au-delà des zones de leur influence, par exemple, dans la région Asie-Pacifique. Ils le font de manière absolument cynique, et surtout contre l'opinion et les véritables intérêts de la population des États membres, au détriment de leur véritable sécurité et à l'encontre du développement socio-économique.
à suivre…