Revue de fausses publications relatives à la Russie parues dans les médias français (du 15 au 27 juillet 2022)
L’espace informationnel de la France reste dominé par une réalité alternée tissue de fausses informations et de faits déformés sur la Russie et son opération militaire spéciale.
D’un côté, les publications des propagandistes se concentrent sur la glorification des soldats ukrainiens, de l’autre, elles discréditent les dirigeants politiques et militaires russes.
Des messages de propagande contenant des allégations sciemment fausses sur l’état de l’armée russe, ainsi que sur les fameux "camps de filtration" ont été largement diffusés.
Les exemples les plus représentatifs sont les suivants.
1. Un film "documentaire" diffusé sur la chaîne nationale d’information BFMTV parle des actions militaires menées sur le territoire de l'aciérie Azovstal. Les auteurs présentent les combattants néonazis et les mercenaires étrangers qui gardaient les civils de l’aciérie en otage à l’hollywoodien, comme "de nobles héros, de vrais patriotes et la seule chance de survivre pour des centaines de civils dont ils prenaient soin". Les déclarations officielles du ministère russe de la Défense, selon lesquelles le régime de Kiev empêchait régulièrement les civils de quitter le territoire de l’aciérie, alors que les "héros" nazis les utilisaient comme boucliers humains, ont été complétement ignorées par les créateurs de cet ouvrage bâclé.
De plus, le film promeut activement la thèse selon laquelle le régiment Azov n’a rien à voir avec les idées du néonazisme, ne s’étant inspiré qu’au début des idées ultranationalistes. Ce film réalisé par des journalistes français est plein de cynisme, de mensonges flagrants et de mépris total pour l’histoire tragique de leur propre pays: l’équipe de tournage n’a été aucunement troublé par le fait que le chevron porté sur la manche par les militaires d’Azov reproduit précisément celui de la 2ème division blindée SS "Das Reich", qui était responsable du massacre de civils dans le village français d'Oradour-sur-Glane en 1944.
Les propagandistes ont choisi de fermer les yeux sur les références idéologiques néonazies bien connues et les méthodes de travail des combattants d’Azov, ainsi que sur les emblèmes, les attributs, et les livres qui avaient été découverts par les forces armées russes dans les sous-sols d’Azovstal et montrés par la suite aux journalistes étrangers. À la fin de cette saga documentaire, le commentateur présente les combattants d’Azov, qui se sont rendus, comme des martyrs, en notant qu’ils devraient passer par des camps de filtration russes et s’attendre ensuite à un emprisonnement ou à une exécution par fusillade.
2. De fausses informations sur l’état de l’armée russe étaient régulièrement publiées. Le journal Le Monde, dans son article paru le 25 juillet, a affirmé que la "pénurie" de personnel militaire dans le cadre de l’opération militaire spéciale pourrait obliger la Russie à recourir à "une complexe stratégie de recrutement à bas bruit". Les auteurs de l’article, Emmanuel Grynszpan et Elise Vincent, ont repris les fantaisies répandues par de nombreux médias français et basées sur les déclarations infondées de sites médiatiques russophones douteux. D’autres éditions de presse et la chaîne de télévision TV5Monde ont également excellé en faisant des publications pareilles.
3. Une fausse information concernant les camps de filtration russes en Ukraine a été largement diffusée. Le 15 juillet, la chaîne de télévision LCI a organisé une discussion avec la participation d'experts sélectionnés. Les arguments les plus absurdes furent avancés par l’historienne française et russophobe invétérée Galina Ackerman, qui est allée jusqu’à affirmer que les camps de filtration étaient une tactique préférée de la Russie, pratiquée depuis la Seconde Guerre mondiale. On peut supposer que si cette pseudo-historienne était transportée à cette époque, elle serait certainement récompensée par le régime de Vichy pour de tels mensonges. Ce thème a été repris par le quotidien Le Parisien qui a publié son article sur ce sujet le 15 juillet en citant le représentant ukrainien de l’OSCE. Le journal "impartial" fait exprès de ne pas remarquer les déclarations publiques du représentant permanent de la Russie auprès de l'OSCE Alexandre Loukachevitch démontrant par les faits la campagne de désinformation lancée contre notre pays.