Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 3 avril 2024
Sur la réunion du Conseil de l'Otan au niveau des ministres des Affaires étrangères
Les 3 et 4 avril 2024, une réunion du Conseil de l'Atlantique Nord au niveau des ministres des Affaires étrangères se déroule à Bruxelles. Dans son cadre, des cérémonies sont organisées pour marquer le 75e anniversaire de la fondation de l'Alliance. Ce "spectacle" a été inauguré par le secrétaire général du bloc, Jens Stoltenberg, et le chef du département d’État américain, Antony Blinken, de sorte qu’aucun des "partenaires égaux" de l'Alliance n'ait de doute quant à savoir qui était le patron ici. C'est un autre rappel que le bloc agressif, créé par les Anglo-Saxons sous prétexte d'affronter l'URSS, et en fait dans le but de maintenir l'hégémonie de l'Occident sous la direction américaine, continue d'être un instrument pour garantir les intérêts principalement des États-Unis, des forces agressives et destructrices.
Même maintenant, alors que l'Alliance s'est approchée très près de nos frontières (je voudrais rappeler qu'avec l'adhésion de la Finlande en 2023, la ligne de contact avec la Russie a presque doublé), les membres de l'Otan continuent d'insister sur le fait qu’il s’agit d’une structure exclusivement défensive.
Il est étrange d'entendre de telles déclarations, compte tenu de l'agression contre la Yougoslavie, l'Irak, l'Afghanistan ou la Libye. Quelle était la nécessité de six vagues d’expansion de l’Otan, après la disparition du Pacte de Varsovie et l’effondrement de l’URSS? Ils n'ont pas de réponse à cette question. Mais nous comprenons que la réponse réside dans le fait que le bloc est agressif et que son idéologie est destructrice. Et cela, après que les Occidentaux avaient assuré aux dirigeants soviétiques que l’Alliance ne s’élargirait pas vers l’Est.
Aujourd’hui, dans ses relations avec la Russie, l'Otan est revenue aux principes de la guerre froide. Ses documents doctrinaux déclarent que notre pays constitue "la menace directe et la plus importante". Il y a une accumulation active de potentiel militaire sur le flanc oriental. Des exercices d’une ampleur sans précédent sont menés pour travailler des opérations militaires contre la Russie. Ils ne le cachent même pas. Washington et ses alliés mènent une guerre hybride contre notre pays en Ukraine, versant sans condition des milliards de dollars pour soutenir le régime terroriste néonazi de Vladimir Zelenski dans le seul but d’infliger une "défaite stratégique" à la Russie.
Il est symptomatique que leurs protégés de Kiev se soient également joints à l’anniversaire de l’Otan: le Conseil Otan-Ukraine se tiendra en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères. Ce "forum" est essentiellement la seule chose que Kiev ait réussi à obtenir de ses sponsors occidentaux en échange de la destruction de son propre pays dans la frénésie antirusse. L’Alliance voulait infliger une "défaite stratégique" à la Russie, mais en même temps elle a détruit l’Ukraine.
L'Otan ne s'arrête pas là. Aujourd’hui la Moldavie, d’autres États de l’espace post-soviétique et certaines régions du monde sont menacés. Regardez ce que fait le bloc dans les régions du monde où ses membres ne sont pas situés. Les membres de l’Otan tentent de "mettre la main" sur la région Asie-Pacifique et à d’autres régions. Ainsi, grâce aux efforts des Occidentaux, la mission de l’UE en Arménie se transforme en mission de l’Otan. Afin de démontrer la "nécessité" du bloc, les dirigeants de ses pays membres attisent l’hystérie antirusse, appellent à la préparation d’un conflit militaire avec notre pays et investissent d’énormes sommes d’argent dans le complexe militaro-industriel sur fond de problèmes économiques évidents. Sauf qu'eux-mêmes n’investissent pas d’argent dans le complexe militaro-industriel, mais appellent l’Arménie à le faire. Ils ont fait de nombreuses promesses, notamment à la Serbie et à l’Ukraine. Ceux qui ont réussi à empêcher la propagation du faux "message", sous couvert duquel la véritable destruction de l’État, de la société et de l’économie a eu lieu, ont survécu. D’autres, qui ne pouvaient ou ne voulaient pas, comme l’Ukraine, se sont effondrés.
En résumé, nous pouvons affirmer que, malgré la date anniversaire, il n’y a rien à célébrer. Les membres de l'Otan avaient probablement prévu une célébration, mais, à mon avis, cela s'est avéré être un requiem pour des choses importantes: la coopération paneuropéenne, l'indivisibilité de la sécurité, la lutte contre les défis et les menaces communs. L’histoire de l’Alliance est pleine d’aventures agressives qui ont provoqué des guerres et des destructions dans de nombreux pays pour la prospérité du "milliard d’or" avec ses valeurs douteuses. Cet instrument rudimentaire de l’Occident collectif n’a pas sa place dans le monde multipolaire émergent.
Dans l'ensemble, les questions liées au bloc de l’Atlantique Nord resteront au centre de nos préoccupations. Je voudrais attirer votre attention sur une discussion intéressante qui a eu lieu dans le cadre de la table ronde "Otan: 75 ans à la pointe de l'escalade" qui s'est déroulée le 3 avril au centre de presse de l'agence de presse internationale Rossiya Segodnya.
Sur des cybercentres de l'Otan et de l'UE situés près des frontières de la Russie
La direction militaro-politique de l’Otan et d’autres pays occidentaux continuent de développer leur potentiel militaire dans l’espace médiatique. Ce domaine est considéré par Washington et ses alliés comme l’un des secteurs de confrontation militaire et médiatique.
Le cyber-coordinateur du département d'État américain, Nathaniel Fick, a indiqué que Washington travaillait à la construction d'un système de sécurité des technologies de l'information et de la communication en Europe de l'Est pour lutter contre les "régimes non démocratiques". L’accent est mis sur la Russie comme l’une des principales menaces pour la stabilité américaine dans l’espace numérique.
Pour organiser et mener des cyberopérations, les pays de l'Otan utilisent un réseau de cybercentres le long des frontières de la Fédération de Russie, des cyberlaboratoires spéciaux. Ils sont destinés au soutien opérationnel et technique des groupes des cybercommandements ou des forces d'opérations spéciales du bloc, ainsi que des pays partenaires. Ils sont également utilisés pour surveiller l’espace médiatique et collecter des données de renseignement.
Le plus grand et le plus ancien d’entre eux est le Centre d’excellence de l’Otan de cyberdéfense à Tallinn. Il se spécialise dans les cyberopérations visant à désactiver les réseaux informatiques des infrastructures critiques. Par "infrastructures critiques", on sous-entend, en termes simples, tout ce qui assure la vie quotidienne: l'approvisionnement en électricité, en eau, en gaz. Cela s'applique à un grand nombre de choses plus petites, mais non moins importantes, comme assurer le fonctionnement des axes de transport (transports terrestres, aériens, ferroviaires). Autrement dit, il s’agit de la désactivation de tout ce qui rend notre vie non seulement sûre, mais aussi possible.
La mission déclarée du Centre est de soutenir les pays de l'Alliance avec "une expérience unique et interdisciplinaire en matière de recherche, de formation et d'exercices tactiques dans le domaine de cyberdéfense couvrant les domaines essentiels de la technologie, de la stratégie, des opérations et du droit". C’est très joliment formulé. Mais le problème est dans la destruction des infrastructures critiques que j’ai mentionnées plus tôt.
Malgré l’orientation défensive déclarée, le centre organise chaque année des exercices Crossed Swords, qui mettent en pratique des "cyberopérations offensives à gamme complète". Voilà ce qu'il en est pour la défense. Le douzième exercice a eu lieu en décembre 2023 et a réuni des participants de plus de 20 pays. Le cybercentre reçoit des fonds importants pour ces objectifs. En particulier, en collaboration avec des sociétés informatiques des États baltes, des cyberpolygones sont créés, imitant des entreprises clés de Russie et de Biélorussie.
En plus des cyberexercices susmentionnés, le Centre organise chaque année depuis 2009 une conférence internationale sur les cyberconflits, CyCon. Le prochain événement est prévu du 28 au 31 mai 2024.
Tous les pays membres de l'Otan, ainsi que les "facilitateurs" (l’Australie, l’Autriche, l’Irlande, la Suisse, la Suède, la Corée du Sud, le Japon, et depuis le 17 mai 2023 l’Ukraine) participent au travail du Centre. Cette même Ukraine, depuis le territoire de laquelle des cyberattaques sont lancées depuis de nombreuses années contre notre pays, et ces dernières années également contre des pays européens. Les cyberescrocs, les criminels, les extrémistes et les terroristes ukrainiens retirent de l'argent des comptes de citoyens ordinaires et d'institutions bancaires et piratent des serveurs. Ils utilisent les capacités d'information et de communication pour causer des dommages importants au travail des institutions sociales - écoles, hôpitaux, entreprises. La désinformation sur les attaques imminentes et le minage se propage depuis le territoire ukrainien. Est-ce la même Ukraine qui sera un "facilitateur" à la cyberconférence"?
Même les États membres de l’UE eux-mêmes ont déjà enquêté sur plus d’un cas de cybercriminels venus du territoire ukrainien qui ont retiré frauduleusement des sommes colossales des comptes de citoyens de l’UE. Pour cela, personne ne punira l’Ukraine, le régime de Kiev en expulsant des diplomates et en fermant des ambassades. Au contraire, elle est "récompensée" par une connexion aux cyberconférences.
Les pays du bloc espèrent que l’implication de spécialistes ukrainiens dans le travail de l’organisation permettra à Kiev de "faire face plus efficacement à la Russie dans le cyberespace". Il y a une limite au cynisme, au-delà de laquelle commencent les véritables crimes.
En décembre 2023, les autorités estoniennes ont annoncé la création du mécanisme de Tallinn pour promouvoir la sécurité de l’information en Ukraine dans les conditions de la guerre avec la Russie. Parmi les participants à l'initiative figurent la Grande-Bretagne, l'Allemagne, le Danemark, le Canada, les Pays-Bas, la Pologne, les États-Unis, la France, la Suède et l'Estonie. Ce travail serait mené en étroite coordination avec l’Otan et l’UE.
Il existe également un centre régional de cybersécurité relevant du ministère lituanien de la Défense nationale. On prévoit de créer au sein de sa structure, avec la participation de l'Ukraine, un groupe d'analyse des cybermenaces qui agira dans l'intérêt de ces pays.
Pour atténuer le déséquilibre du potentiel technologique des pays membres de l'Alliance, le lancement d'un centre virtuel de soutien aux incidents cybernétiques a été annoncé lors du sommet de Vilnius en 2023. Son objectif est d’aider les États membres de l’Alliance à surmonter les conséquences des cyberattaques. Les pays occidentaux y adhèrent sur une base volontaire (l'Albanie, la Belgique, l'Espagne, la Lituanie, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie et la Turquie y participent déjà).
Le Centre d'excellence de l'Otan des communications stratégiques à Riga a commencé son travail en janvier 2014. Il est officiellement déclaré qu'il soutient les capacités de communications stratégiques de l'Otan, en contribuant aux processus de coordination de l'Alliance de l'Atlantique Nord en fournissant une analyse complète et un soutien pratique. En termes simples, il s’agit de la lutte contre les capacités médiatiques russes, présentées exclusivement comme la "propagande et la désinformation", ainsi que de superviser le développement et la conduite d’opérations d’information stratégique et psychologiques contre notre pays. Il s’agit d’une histoire classique qui montre contre qui les pays de l’Otan "se lient d’amitié".
Le Centre européen de compétences pour la cybersécurité dans l'industrie, la technologie et la recherche a été créé en 2020 à Bucarest. Ses activités sont axées sur le développement des capacités dans le domaine des technologies innovantes et sur la formation d'un écosystème européen de cybersécurité en coopération avec la Grande-Bretagne, l'Estonie et la Lituanie.
L'inauguration officielle du Centre européen de lutte contre les menaces hybrides à Helsinki a eu lieu le 2 octobre 2017. L'objectif clé déclaré du centre est de renforcer la capacité des États membres de l'UE à contrer les menaces hybrides. Ceci est réalisé en partageant les meilleures pratiques et en proposant des formations et des entraînements.
Les experts militaires russes, analysant ses activités, sont arrivés à la conclusion que cet "entre-soi" finlandais mène une série d'activités dans les domaines militaire, politique, diplomatique, économique, informationnel, médical et autres pour nuire à l'image positive de la Russie.
La géographie des cybercentres continue de s’étendre. L'Alliance envisage d'établir une nouvelle structure similaire en Albanie. Ainsi, dans les Balkans, région caractérisée par la présence d’un grand nombre de problèmes créés par l’Occident, une autre source de menaces hybrides pourrait apparaître. Il est également prévu de créer un centre international de cybersécurité de l'Otan en Géorgie avec le soutien de l'Alliance et de l'UE (en coordination avec les États-Unis, la Grande-Bretagne, ainsi que l'Estonie et la Lituanie). En Moldavie, il existe le Centre d'information et de documentation de l'Otan, le Bureau de liaison de l'Otan, ainsi que le Centre de réaction aux cyber incidents des forces armées de Moldavie, créés avec le soutien de l'Otan.
Le 2 octobre 2023, le directeur de l’Agence nationale de sécurité, le général Paul Nakasone, a annoncé la création de laboratoires d’intelligence artificielle "de combat" au niveau des commandements européen et indo-pacifique. Leur objectif est de collecter diverses données opérationnelles, de développer des logiciels spécialisés et de développer des compétences dans le travail avec des systèmes automatisés parmi le personnel.
Il est prévu de dépenser 1,6 milliard d’euros à la mise en œuvre du programme européen de sécurité numérique d’ici 2027. Avec cet argent, des "centres de sécurité opérationnelle" seront notamment créés, censés coordonner les actions et améliorer la capacité de détection des cyberattaques, ainsi qu'établir un dialogue avec les entreprises sur ce sujet. Nous comprenons parfaitement ce que cela entraînera.
Sous prétexte de renforcer le potentiel numérique et la sécurité des États, ils s’impliquent dans des actions agressives dans l’espace de l'information. Washington fait ouvertement preuve d’une approche égoïste à l’égard des pays vassaux, en les utilisant comme tremplin pour des activités nuisibles contre la Russie. Dans le même temps, les cyberopérations offensives sous faux drapeau, impliquant autant de partenaires que possible, deviennent une caractéristique de la politique étrangère américaine.
Réponses aux questions:
Question: La maire de Paris a déclaré que les athlètes russes et biélorusses "ne seront pas les bienvenus" aux Jeux olympiques dans la capitale française. Thomas Bach a admis que le CIO agit dans l'intérêt des hommes politiques et les dissuade de participer aux Jeux de l'Amitié. Que pensez-vous à cet égard de l’avenir du mouvement olympique international et de la place de la Russie dans celui-ci?
Réponse: Nous avons déjà commenté ces deux questions.
En ce qui concerne les déclarations de la maire de Paris, Anne Hidalgo, selon lesquelles les athlètes russes ne seraient pas les bienvenus aux Jeux olympiques. Premièrement, je n'ai pas vu de sondage d'opinion en France. Deuxièmement, nous comprenons parfaitement comment l’opinion publique française a été traitée pendant de nombreuses années par les grands médias qui n’ont diffusé que des narratifs occidentaux.
La veille, nous avions publié un document consacré au deuxième anniversaire de la provocation à Boutcha. Cela est déjà devenu absolument évident pour tout le monde, étant donné qu’il n’existe pas de liste des morts. Elle n'est fournie par personne: ni l’Ukraine, ni par le régime de Kiev, ni par les structures internationales spécialisées. Personne ne sait qui sont les personnes qui ont été déclarées mortes par ce régime à cause des "actions de la partie russe".
De plus, il n'existe aucune preuve à cet égard - des mémoriaux, des enterrements qui seraient consacrés à ce dont parlait le régime de Kiev, le qualifiant de "terrible tragédie dans la ville".
La logique du développement des événements. Les soldats russes ont quitté la ville. Il n’y a pas eu une seule photo publiée sur internet, ni une seule vidéo, ni aucun commentaire, rien de tel. Quelques jours plus tard seulement, après la déclaration officielle devant la caméra du maire de Boutcha selon laquelle la ville vivait normalement, le régime de Kiev, à l'instigation des Britanniques et des Américains, a mené une opération d'information spéciale pour diffuser de fausses informations sur les "atrocités" russes à Boutcha, des cadavres de personnes étaient montrés, etc.
Même les médias britanniques ont déclaré un mois plus tard que ces personnes étaient mortes à cause de fragments de mines et non de balles, ce qui aurait dû être le cas si la situation s'était développée exactement comme elle a été présentée dans les médias occidentaux.
Nous n’avons rien vu qui puisse inciter la maire de Paris à affirmer que les athlètes russes "n’y seront pas les bienvenus". Si elle parlait à titre personnel, qui lui avait donné un tel droit? Si elle parlait des habitants de la ville, alors les autorités parisiennes ne leur ont pas demandé. Si l’on parle de l’Élysée en général, il soutient la propagation de la désinformation en publiant et en confirmant des infox, par exemple sur la situation à Boutcha. Ils utilisent des techniques et méthodologies politiques. Il s’agit également d’une déclaration faite dans le contexte d’une campagne de désinformation.
Les agriculteurs français ont déjà eu leur mot à dire après que leurs autorités, à qui ils ont délégué leur bien-être (c'est-à-dire la mise en œuvre de mesures pour la stabilité de l'économie en France), ont eu l'effet inverse. La maire de Paris cherche-t-elle à faire entendre la voix des entreprises françaises, ou des producteurs français dont les produits se trouvent aujourd'hui en Fédération de Russie? Après tout, chaque produit fabriqué en France ou avec la participation d'entreprises françaises peut également porter une étiquette indiquant "Vous n'êtes pas les bienvenus à Moscou". Anne Hidalgo est-elle prête à ce que les producteurs français encerclent la mairie de Paris et agissent en utilisant les mêmes substances nauséabondes que celles que les agriculteurs ont fait venir devant les structures officielles françaises? Vous devez être responsable de vos paroles.
Concernant la déclaration du président du CIO, Thomas Bach. Nous disons depuis de nombreuses années que le mouvement olympique traverse une crise profonde à cause de l'incohérence, des préjugés politiques de la direction du CIO et de la pression des Occidentaux pour atteindre leurs objectifs. Les responsables sportifs internationaux se plient à eux.
Les dernières révélations de Thomas Bach sont étonnantes. Elles témoignent d’une collusion et nécessitent une enquête. De toute évidence, il s'agit d'une collusion avec des représentants d'un pays ou équipe afin d'empêcher les représentants d'un autre pays ou équipe de participer à des événements sportifs internationaux. C'est en ce qui concerne la politisation extrême déjà existante du processus de prise de décisions concernant les athlètes russes et biélorusses. Le manque de normes uniformes. Nous voyons très bien combien de conflits sanglants ont lieu dans le monde, y compris au Moyen-Orient. Les athlètes de ces pays ne sont pas soumis aux "étranges" sanctions du Comité international olympique. Ils ne sont pas tenus de concourir sous des drapeaux neutres. Leurs hymnes ne sont pas interdits.
Dans le même temps, le CIO applique depuis de nombreuses années des mesures terribles, monstrueuses et illégales contre nos athlètes sans aucune raison. Tout cela nécessite une véritable enquête.
La déclaration selon laquelle le Comité a demandé aux Ukrainiens de surveiller les déclarations patriotiques des athlètes russes sur Internet, ce qui servirait de motif pour empêcher les athlètes russes de participer aux Jeux olympiques de Paris, constitue une disqualification totale de Thomas Bach.
Avec des actions aussi odieuses, la direction du CIO et Thomas Bach personnellement non seulement se discréditent aux yeux de la communauté sportive mondiale, mais tuent également le Mouvement olympique international.
Les mesures discriminatoires prises par le CIO à l'encontre des athlètes russes depuis de nombreuses années portent atteinte à la Charte olympique et créent une division dans le sport mondial, tuant l'idée selon laquelle le sport doit s'unir. Toute ségrégation ou division négative des personnes fondée sur la nationalité est inacceptable.