Латвийская Республика
DECLARATION D'A.V.YAKOVENKO, PORTE-PAROLE DU MAE RUSSE A PROPOS DE L’ÉLARGISSEMENT DE L'OTAN
Traduction non-officielle du russe
DECLARATION d'A.V.YAKOVENKO, PORTE-PAROLE DU MAE RUSSE
A propos de l'élargissement de l'OTAN
Aujourd'hui, le 29 mars, par la cérémonie de haut niveau à Washington se termine le sixième tour de l'élargissement de l'OTAN. 7 pays adhèrent à l'alliance - la Bulgarie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, l'Estonie.
L'élargissement de l'OTAN touche sûrement les intérêts politiques, militaires et, dans un certain degré, commerciaux de la Russie. Cela nous fait la percevoir avec le plus grand sérieux.
Le tour actuel de l'élargissement se caractérise par le fait que les pays de la Baltie adhèrent à l'OTAN dans les conditions où toute une série de problèmes de leurs rapports avec la Russie restent non résolus. Sur le territoire des états baltes et de la Slovénie n'agissent pas les limitations de traité des armes conventionnelles, puisque ces pays ne sont pas membres du Traité FCE. En Lettonie et en Estonie est maintenue la situation aiguë du fait de la discrimination de la population russophone. Dans le contexte de l'approvisionnement de la région de Kaliningrad, ne sont pas encore réglés les problèmes de la formalisation par un traité du transit militaire à travers la Lituanie.
Nous ne nions pas que l'OTAN subit, ces derniers temps, une sérieuse transformation, réduit ses troupes et armes, surtout lourdes, diminue son appui sur les armes nucléaires. Elle a proclamé le cap sur la transformation de l'alliance pour lutter contre de nouveaux menaces et défis comme les crises locales, le terrorisme, la prolifération des AEM. Cependant, notre analyse montre que cette transformation se passe lentement, souvent sans suivi, où les structures militaires de l'OTAN maintiennent le cercle des tâches qu'elles assumaient pendant les années de la "la guerre froide". En laissant adhérer les pays baltes et en édifiant les garanties de leur sécurité, plusieurs fonctionnaires à l'OTAN partaient, on le croirait, des anciennes représentations de la possibilité d'une guerre en Europe. Seule cette logique pourrait expliquer l'emploi des pays baltes au système intégré de la DCA de l'alliance, les récents vols des AWACS, l'édification de nouveaux objets de l'infrastructure militaire près de nos frontières.
On a l'image similaire au sud, où existent dйjà les projets du renforcement de l'infrastructure de l'OTAN en Bulgarie et en Roumanie.
Tout cela correspond peu aux évaluations réelles de la situation militaire, et surtout – à l'esprit et aux repères du partenariat actuel de la Russie avec l'OTAN après le sommet de Rome, qui visent le renforcement de la stabilité et l'augmentation de la prévisibilité. Ces actions ne font pas croître la confiance réciproque non plus.
Nous allons poursuivre notre travail politique multivecteur afin de créer une structure de la sécurité européenne qui tienne compte et garantisse de manière fiable les intérêts de chaque état. Nous allons obtenir la rapide adhésion de la Lettonie, de la Lituanie, de l'Estonie et de la Slovénie au Traité FCE adapté. Nous ne voyons pas d'alternative à son entrée en vigueur. Mais l'essentiel qui peut améliorer l'état de la sécurité européenne - c'est le changement radical de la nature même de l'OTAN, la mise en pratique consécutive de l'accord sur la nouvelle qualité des relations entre la Russie et l'OTAN, y compris la lutte commune contre les nouveaux menaces et défis qui existent réellement.
Le 29 mars 2004