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Communiqué du Ministère russe des Affaires étrangères

1552-24-08-2018

 

La "troïka occidentale" des membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu - les États-Unis, le Royaume-Uni et la France - a publié une déclaration sur les cinq ans de l'attaque tragique au sarin dans la Ghouta orientale qui avait tué, selon différentes estimations, plus de 1 000 civils syriens. Ces trois pays accusent encore une fois de manière catégorique Bachar al-Assad d'avoir utilisé cette arme chimique.

Nous regrettons que Washington, Londres et Paris aient profité de cette date tragique pour le peuple syrien et toute la communauté internationale afin de promouvoir leur politique destructrice visant à discréditer le Président syrien. A ces fins, certains États occidentaux et du Moyen-Orient n'hésitent même pas à commettre des provocations inhumaines telles que l'attaque chimique dans la Ghouta orientale, lancée par les terroristes sur ordre de leurs sponsors étrangers.

Tout le monde, et notamment des experts indépendants, sait depuis longtemps que cette attaque et d'autres actes de barbarie ont été organisés par Daech, les combattants de l'opposition dit "modérée" et les ONG qui promeuvent leur intérêts, ont été créées et sont financées de l'étranger - les fameux Casques blancs, par exemple. Ce n'est pas par hasard que l'on constate l'évacuation urgente des Casques blancs depuis la Syrie au fur et à mesure de la libération du territoire syrien des terroristes. Cette initiative vise évidemment à dissimuler la nature réelle de leurs objectifs et de leur activité criminelle.

Nous constatons de nouveau que la situation autour du "dossier chimique" syrien inspiré par les pays occidentaux est intrinsèquement liée à leur volonté de mettre en œuvre leurs propres ambitions géopolitiques au Moyen-Orient. Les mêmes raisons se cachent, selon nous, derrière les tentatives de transformer l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques - une structure strictement technique - en outil de pression politique par l'octroi à son Secrétariat technique de fonctions non prévues par la Convention appropriée, notamment celle de "désigner les suspects" de l'utilisation d'armes chimiques.

Nous appelons ces faux protecteurs des intérêts du peuple syrien et tous les pays suivant leur politique destructrice à cesser leurs manipulations autour du "dossier chimique", qui visent à faire pression sur Damas et ses alliés.     

 


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