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Conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 8 mai 2020

675-08-05-2020

Point de situation sur le coronavirus

 

La situation liée à la propagation du nouveau coronavirus dans le monde reste difficile. Alors que le nombre de personnes infectées grandit - on approche de la barre des 4 millions - les statistiques des guérisons suivent une dynamique positive (1,3 million), tout comme celles des décès. Les États-Unis sont toujours le pays le plus touché avec plus de 1,3 million de personnes contaminées. La dynamique de la propagation de la maladie est alarmante en Amérique centrale et du Sud, ainsi que sur le continent africain.

En même temps, nous constatons un renversement de la tendance dans certains pays européens qui étaient encore récemment touchés par la pandémie en rapide évolution, ce qui résulte des mesures de quarantaine et de restriction. Certains pays, pas seulement européens mais aussi latino-américains et asiatiques, ont déjà commencé à assouplir le régime sanitaire et entament des démarches pour sortir de la quarantaine.

Soutenant immuablement le rôle de coordination de l'OMS dans la lutte contre la pandémie, nous partageons l'avis de l'Organisation selon lequel en dépit des conséquences socioéconomiques négatives des restrictions adoptées, leur levée trop rapide pourrait entraîner de nouvelles pertes.

Le rapatriement des Russes de différentes régions du monde se poursuit. Le calendrier des vols retour est établi en fonction de la situation dans les pays concrets et des capacités d'accueil des passagers dans les régions de séjour en Russie du point de vue des normes sanitaires épidémiologiques.

Une assistance est apportée conformément au décret 433 du gouvernement de la Fédération de Russie du 3 avril 2020 (sur l'aide sociale aux citoyens russes à l'étranger qui sont dans l'incapacité de revenir en Fédération de Russie à cause de la propagation du coronavirus). 1 milliard de roubles ont déjà été alloués au total à ces fins. Presque 15.000 personnes bénéficient d'allocations. Sachant que nous constatons des problèmes avec les versements. Nous en avons déjà indiqué les raisons: des erreurs commises en remplissant les formulaires et les excès de texte dans les cases sur le site Gosuslugi - entraînant un délai dans l'étude des requêtes. Il existe également un problème technologique lié notamment au virement de fonds. Ainsi que d'autres problèmes que nous espérons régler rapidement. Nous y portons une attention particulière.

 

Sur la participation de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, à la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la CEI

 

Mardi 12 mai, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov participera à la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la Communauté des États indépendants, qui se tiendra pour la première fois en visioconférence.

Les participants échangeront leurs avis sur les thèmes d'actualité régionaux et internationaux, et évoqueront la coopération entre les ministères des Affaires étrangères pour remplir les tâches liées à la lutte contre la prolifération du coronavirus. Une attention particulière sera également accordée au thème du 75e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945, notamment aux tentatives de falsifier l'histoire, de glorifier les criminels nazis, et à la "guerre" contre les monuments.

Il est prévu d'adopter plusieurs décisions visant à approfondir la coopération dans le domaine de l'application de la loi, socioculturel, et d'autres.

Les chefs de diplomatie feront le bilan du Plan de consultations interministérielles multiniveaux au sein de la CEI pour 2019 et valideront le plan pour l'année en cours.

A l'issue de la réunion, plusieurs documents seront soumis à l'approbation du Conseil des chefs d’État de la CEI (29 mai 2020) et du Conseil des chefs d’État de la CEI (16 octobre 2020).

 

Sur la réunion des ministres des Affaires étrangères des États membres de l'Organisation de coopération de Shanghai en visioconférence

 

Mercredi 13 mai est prévue une réunion des ministres des Affaires étrangères des États membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en visioconférence, qui sera présidée par le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Il est prévu d'aborder l'agenda régional et international en mettant l'accent sur le développement de la coopération dans le cadre de l'OCS au vu de la situation liée à la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), ainsi que d'évoquer le 75e anniversaire de la Victoire dans la Seconde Guerre mondiale et le 75e anniversaire de la création de l'Onu.

Les ministres se pencheront également sur la préparation du sommet de l'OCS à Saint-Pétersbourg et d'autres activités dans le cadre de la présidence russe de l'organisation.

 

Sur les publications consacrées au 75e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945

 

Pendant la conférence de presse précédente, nous avons parlé en détail des activités prévues au niveau du Ministère russe des Affaires étrangères et de nos établissements à l'étranger. Malheureusement, cette année, ces événements se dérouleront principalement en ligne, mais un travail de grande ampleur est mené. En l'occurrence, le format ne peut ni ne doit représenter un obstacle pour se rappeler de cette époque, et la comparer à la réalité que nous vivons aujourd'hui.

Le Ministère russe des Affaires étrangères, conjointement avec l'Agence fédérale des archives, participe à la constitution de la plus grande collection numérique de documents consacrés à la Grande Guerre patriotique et à la Seconde Guerre mondiale.

L'exposition "Staline, Churchill, Roosevelt: un combat conjoint contre le nazisme" confirme à quel point l'Union soviétique tenait en grande estime la coopération avec les puissances de la coalition antihitlérienne. Un projet en ligne du même nom a été lancé le 27 avril.

Les archives du Ministère étaient largement représentées à l'exposition consacrée à la libération de l'Europe du nazisme au Musée central de l'histoire contemporaine de la Russie, intitulée "En route vers la Victoire: les sources historiques témoignent". Cette exposition a été traduite en 11 langues pour sa présentation à l'étranger.

Les documents consacrés à la Grande Guerre patriotique font partie de l'album "Sur les fronts diplomatiques", dont la publication est associée au 75e anniversaire de la Victoire. Un communiqué a été publié à ce sujet hier sur le site du Ministère.

Des documents uniques des archives du Ministère russe des Affaires étrangères ont été transmis pour l'exposition et le projet en ligne "1939. Début de la Seconde Guerre mondiale". Des documents d'archives originaux, des chroniques vidéo, des photos, des objets de musée, près de 300 au total, expliquent les événements qui ont entraîné le conflit mondial, permettent de comprendre les causes de l'échec de la création d'une large coalition antihitlérienne avec la participation de l'URSS, ainsi que la logique des actions du gouvernement soviétique dans la situation internationale.

Le Ministère russe des Affaires étrangères a participé au projet historique documentaire à long terme "Dans les QG de la Victoire" mené depuis 2015. Des expositions ont été présentées au Manège de Moscou.

Des documents de nos archives portant la lumière sur la politique étrangère et la diplomatie soviétique pendant la Grande Guerre patriotique et la Seconde Guerre mondiale sont également présentés dans les sélections thématiques sur notre site officiel et les sites des établissements russes à l'étranger.

Le projet "L'URSS et les alliés" possède une valeur intemporelle et offre un accès ouvert à 4.000 dossiers d'archives de plus de 370.000 pages de documents uniques. Ce projet s'inscrit dès aujourd'hui dans le cadre du projet documentaire présidentiel sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.

Un grand projet à long terme pour la création d'une collection unique (base de données) de ressources d'information sur la Seconde Guerre mondiale se déroule actuellement, en application de la consigne du Président russe Vladimir Poutine. Il s'agit d'un projet sans précédent et sans analogues internationaux. Sa réalisation est prise en charge par le Groupe de coordination, qui inclut, outre la direction de Rosarchiv, des responsables des services historiques d'archives de l'Administration présidentielle, des structures de force et du Ministère russe des Affaires étrangères.

Pour le 75e anniversaire de la Victoire, dans la rubrique correspondante de notre site, a commencé la publication d'une série de sélections thématiques de documents sur les plus importants événements diplomatiques datant de l'époque de la guerre. Elle s'ouvre par des documents sur la Conférence de Yalta et les aspects diplomatiques de la libération de l'Europe de l'Est et centrale par l'Armée rouge. Il est prévu prochainement de publier des documents sur la fin de la guerre en Europe, la Conférence de Potsdam, la création de l'Onu et la contribution de l'URSS à la défaite du militarisme japonais.

A noter que les expositions documentaires, notamment numériques, occupent une place de plus en plus importante dans l'archivistique mondiale. Le Ministère russe des Affaires étrangères ne se laisse pas distancer des tendances générales, notamment compte tenu de la situation actuelle. Pratiquement tous ces projets sont bilingues, sont préparés en russe et en anglais, ce qui élargit considérablement la base d'utilisateurs.

De cette manière, dans les conditions de quarantaine et de confinement, nous offrons à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire la possibilité de se faire une idée objective des événements du passé à partir de documents d'archives originaux sans sortir de chez eux.

 

Sur l'article du Ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas et du directeur de l'Institut d'histoire contemporaine Andreas Wirsching dans le magazine Der Spiegel

 

Récemment, le Pentagone a publié un post sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, intitulé "Journée de la Victoire en Europe: un temps de célébration et de réflexion".

Ainsi, selon cette nouvelle version de l'histoire présentée par le Ministère américain de la Défense, le "conflit" aurait commencé "quand l'Allemagne et l'Union soviétique ont envahi la Pologne". Autrement dit, selon le point de vue américain, l'URSS est tout aussi responsable du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale que le Troisième Reich. Sachant que le texte mentionné ne dit pas que c'est notre pays qui a brisé la colonne vertébrale de la machine de guerre allemande et que le plus grand nombre de soldats hitlériens est tombé précisément sur le Front de l'Est. En revanche, la publication affirme que la guerre s'est terminée moins d'un an après le débarquement de Normandie des États-Unis et des alliés. Comme si rien ne s'était passé les années précédentes. Le "deuxième front" en Normandie a été ouvert par les Américains quand ils ont compris que le Troisième Reich perdait la guerre, et ils se sont empressés de débarquer afin d'empêcher l'URSS de répandre son influence sur toute l'Europe après la victoire.

Et voici l'avis des représentants allemands officiels au sujet des événements dont nous célébrons le 75e anniversaire.

Le Ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas et le directeur de l'Institut d'histoire contemporaine Andreas Wirsching écrivent dans le magazine Der Spiegel: "Seule l'Allemagne est responsable de la Seconde Guerre mondiale et de l'Holocauste. Ceux qui sèment des doutes à ce sujet et imposent à d'autres peuples le rôle de criminel commettent une injustice envers les victimes de cette guerre."

Cela vaut probablement mieux que tout commentaire, explication ou définition supplémentaire. Ces mots soulignent d'un grand trait nos efforts visant à expliquer quelque chose aux partenaires occidentaux. Certains d'entre eux, même lors de dates si particulières pour toute l'humanité, continuent d'essayer de déformer l'histoire et, au profit des objectifs politiques actuels, d'avancer des reproches, monstrueux de fausseté et d'hypocrisie, envers notre pays.

 

Sur la situation actuelle en Syrie

 

Dans l'ensemble, la situation en Syrie reste stable.

A Idleb, les militaires russes et turcs poursuivent leur travail pour mettre en œuvre le Protocole additionnel du 5 mars en mettant l'accent sur le déblocage de la route M-4 et la mise en place d'un "corridor de sécurité" le long de celle-ci. Le 7 mai s'est déroulée la neuvième patrouille russo-turque conjointe sur cette partie de la route. Nous notons les efforts d'Ankara visant à lutter contre les provocations des radicaux et leurs tentatives de déstabiliser la situation dans la zone de désescalade. Nous partons du principe que la sécurité ne pourra être rétablie de manière durable à Idleb qu'en séparant l'opposition "modérée" des terroristes, tout en neutralisant ces derniers.

La situation est compliquée au Sud de la Syrie, dans la zone de 55 km autour d'Al-Tanf délibérément et illégalement occupée par les États-Unis. A l'intérieur de cette zone se situe le camp de déplacés internes de Roukban. Selon les informations rapportées, la situation sanitaire épidémiologique continue de s'y dégrader. Après la fermeture de la frontière jordano-syrienne dans le cadre de la lutte contre la prolifération du coronavirus, les réfugiés ont été privés de la possibilité de bénéficier d'une aide médicale qualifiée. Sachant que les agences humanitaires de l'Onu ne parviennent pas à mettre en place des canaux alternatifs d'aide médicale, faute de garanties de sécurité. Les combattants de groupes armés illégaux agissant sous couverture américaine non seulement attaquent et pillent les cargaisons humanitaires, mais empêchent également de créer les conditions pour organiser le travail du personnel médical dans le camp. Ils bloquent également l'évacuation des réfugiés de Roukban, les retenant de facto en otage. Tout cela a lieu avec la complaisance des États-Unis qui, en tant que puissance d'occupation, assument l'entière responsabilité des civils vivant sur les territoires qu'ils contrôlent.

De notre côté, nous continuons d'apporter une aide humanitaire à tous les Syriens dans le besoin sans discrimination ni conditions préalables. Récemment, 850 tonnes de nourriture ont été acheminées jusqu'au port de Tartous, qui seront réparties sur l'ensemble du territoire syrien. De plus, les spécialistes russes continueront de mener des opérations de déminage et d'aide médicale.

Les autorités syriennes continuent d'aider les réfugiés qui souhaitent rentrer chez eux dans les conditions de la pandémie. Ainsi, le Ministère des Affaires étrangères syrien a annoncé l'annulation des délais de dépôt des requêtes pour revenir de l'étranger par les citoyens qui, à l'heure actuelle, n'ont pas la possibilité de rentrer suite à la suspension de la communication internationale de transport.

 

Sur la conclusion à caractère consultatif du Bureau du Procureur général de la Cour suprême des Pays-Bas concernant le rapatriement de femmes et d'enfants du "Kurdistan syrien"

 

Nous ne pouvons pas ne pas commenter l'information sur la conclusion à caractère consultatif émise par le Bureau du Procureur général de la Cour suprême des Pays-Bas concernant le rapatriement de femmes et d'enfants depuis le territoire du "Kurdistan syrien". Il est question de 23 femmes de citoyenneté néerlandaise parties en Syrie et en Irak (à l'époque contrôlés par Daech), et qui se trouvent actuellement avec des enfants dans des camps au "Kurdistan syrien" (56 personnes au total). Selon le document en question, le Bureau du Procureur général a clairement constaté l'absence d'engagement des Pays-Bas de rapatrier ses citoyens. Ils l'ont dit, et ont coupé net.

Nous pensons que les autorités néerlandaises devaient au moins vérifier l'éventuelle implication de ces individus dans l'activité terroriste. Si cette implication était établie, alors conformément au principe universel du droit international "extrader ou poursuivre" prévu par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, notamment 1566 et 1624, les Pays-Bas seraient obligés soit de rapatrier ces individus et les poursuivre devant un tribunal national, soit de les remettre à la justice syrienne officielle. Si leur culpabilité n'était pas établie (c'est particulièrement d'actualité pour les enfants détenus dans le camp), alors les Pays-Bas, qui se positionnent comme un État responsable et un modèle de respect des droits de l'homme et des principes de la primauté du droit, devraient porter assistance à leurs citoyens pour rentrer chez eux, et non y renoncer sous couvert d'une casuistique pseudo-juridique.

 

Sur un attentat de Daech au Mozambique

 

Le mois dernier, dans la province de Cabo Delgado (Mozambique) s'est produit un massacre au cours duquel des terroristes de Daech ont tué plus de 50 personnes parmi les habitants parce que des jeunes avaient exprimé leur réticence à rejoindre les rangs des combattants. Cet attentat, qui est qualifié comme tel, a poussé les autorités du pays à reconnaître pour la première fois officiellement la présence de Daech sur leur territoire. En agissant dans le cadre de ses obligations, découlant notamment des résolutions antiterroristes du Conseil de sécurité des Nations unies, la Russie condamne fermement les activités barbares des terroristes sans aucune justification.

Force est de constater par ailleurs que cet attentat, comme la plupart des attentats commis en Afrique, n'a pas été largement relayé par les médias occidentaux, contrairement aux attentats commis par le passé en Europe occidentale et largement médiatisés. On ignore pourquoi une exception est faite dans le cas présent.

De notre côté, nous sommes convaincus que la valeur de la vie humaine ne dépend pas de la géographie, et que chaque victime d'un attentat, où qu'il soit commis dans le monde, est une raison de deuil. Nous pensons que tout attentat doit unir tous les États du monde dans la tâche d'éradiquer définitivement la menace terroriste mondiale.

 

Sur la célébration du 60e anniversaire du rétablissement des relations diplomatiques entre la Russie et Cuba

 

Nous célébrons aujourd'hui le 60e anniversaire du rétablissement des relations diplomatiques avec la République de Cuba, notre partenaire stratégique.

La Russie et Cuba sont liées par des relations historiques solides d'amitié, de sympathie mutuelle, de respect, de soutien solidaire et de coopération productive. Ensemble, nous avons parcouru un long chemin. En 1829 à La Havane, qui était alors la capitale de la colonie espagnole, a été mis en place un consulat russe, et après l'indépendance de la République de Cuba, en 1902, a été ouverte une représentation diplomatique de Cuba à Saint-Pétersbourg.

A la veille du 75e anniversaire de la Grande Victoire, il est également symbolique que les relations soviéto-cubaines aient été établies pour la première fois en octobre 1942 sur la vague du puissant mouvement antifasciste sur l'île, où agissaient plus de 100 comités de soutien à l'URSS. De plus, parmi les héros immortels qui ont donné leur vie pour sauver notre civilisation du fascisme figurent des citoyens cubains qui ont combattu dans les rangs de l'Armée rouge.  C'est Aldo Vivo Laurent, tombé sur la Neva, son frère Jorge Vivo Laurent qui a combattu dans un groupe de résistants dans les environs de Leningrad, ainsi que le soldat Enrique Vilar, tué dans les combats pour la libération de la Pologne.

Aujourd'hui, le partenariat stratégique russo-cubain s'élargit de manière dynamique. Nous entretenons un dialogue politique intensif et chargé, nous réalisons des projets communs d'envergure dans les domaines commercial, économique, scientifique, technique et socioculturel.

Nous notons une véritable coopération d'alliés et de camaraderie entre nos pays sur la scène internationale, basée sur une coïncidence pratiquement totale des positions sur la grande majorité de questions clés de l'agenda mondial. Moscou et La Havane sont fermement attachés aux principes du droit international fixés dans la Charte de l'Onu, de respect de la souveraineté et de non-ingérence dans les affaires intérieures des États. Nous nous opposons ensemble aux tentatives de falsifier l'histoire et à la volonté de certains pays d'effacer des mémoires le rôle de l'URSS dans la défaite du nazisme, de faire oublier l'exploit sacrificiel libérateur de l'Armée rouge et des millions de citoyens soviétiques.

La Russie reste solidaire du peuple cubain dans la lutte pour la levée immédiate et sans condition du blocus économique, commercial et financier décrété depuis presque 60 ans par les États-Unis contre Cuba.

Nous avons toutes les raisons d'être optimistes quant à l'avenir des relations russo-cubaines, et nous continuons de travailler pour protéger pleinement la souveraineté et l'indépendance de nos pays et populations, leur droit à garantir leur sécurité et à disposer d'eux-mêmes. Nous disposons pour cela de tous les moyens, des ressources et la conviction d'avoir choisi la bonne voie.

 

Réponse à une question:

Question: En commentant l'accès de spécialistes russes aux laboratoires biologiques travaillant sur le territoire de la république, le Ministère des Affaires étrangères arménien a affirmé dans un communiqué: "Les autorités arméniennes ont déclaré plusieurs fois: le personnel des laboratoires se compose uniquement de citoyens arméniens, la présence de spécialistes étrangers sur le territoire est exclue". Comment le Ministère russe des Affaires étrangères peut-il commenter cette déclaration? La Russie est-elle prête à soutenir l'appel de la Chine à fermer les laboratoires biologiques américains sur les territoires des pays de l'ex-URSS?

Réponse: Nous poursuivons le travail avec Erevan sur le projet de mémorandum d'entente interministériel bilatéral concernant la garantie de la biosécurité. Nous sommes convaincus que la signature d'un tel document et sa mise en œuvre contribueront au développement de la coopération pour garantir le bien-être sanitaire et épidémiologique de l'homme non seulement entre nos pays, mais également dans tout l'espace postsoviétique.

Conformément à la pratique établie, les détails des accords qui sont en cours d'élaboration (qui plus est sur des questions aussi sensibles que la sécurité biologique) ne sont pas divulgués publiquement. Nous comptons sur l'aboutissement au plus vite des pourparlers sur le projet de mémorandum.

 

 

 

 

 

 

 

 


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