Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 21 août 2024
Sur la crise ukrainienne
Le régime de Kiev cherche à justifier son incursion terroriste dans la région de Koursk, en inventant de nouveaux pseudo-arguments, chacun plus absurde que l'autre. Peu importe qu'ils se contredisent entre eux, cela n'a aucune importance pour eux. Ils tentent de dissimuler les horreurs commises par les militaires ukrainiens avec leurs discours.
Au début, les hauts fonctionnaires de Kiev parlaient d'un objectif visant à "renforcer" les positions de négociation du régime de Kiev (évidemment, ils évitent de répondre à la question de savoir qui voudrait négocier avec eux après les atrocités et le terrorisme qu'ils infligent aux civils, aux infrastructures et aux installations non militaires). La tentative des forces armées ukrainiennes d'envahir notre territoire annule a priori toute possibilité de négociation avec cette junte criminelle. Mais ils essaient tout de même d'imposer leur idéologie à la communauté internationale. Cela n'a pas duré.
Ensuite, Vladimir Zelenski a cyniquement déclaré que l'objectif de l'Ukraine était de créer une "zone tampon" dans cette région russe. Aucun journaliste occidental (américain, britannique, allemand, italien ou français) n'a cherché à clarifier comment cela pouvait se concilier avec l'objectif de renforcer les positions de négociation. Apparemment, Vladimir Zelenski cherche par de telles "adresses au peuple" à remonter sa cote de popularité qui est en chute libre, à prouver sa pseudo-légitimité et à attirer encore plus de financement de la part des donateurs occidentaux. Bien sûr, toutes ces déclarations se contredisent entre elles. Dès le départ, cette entreprise criminelle du régime de Kiev était vouée à un échec cuisant.
Pendant ce temps, l'Occident collectif mené par les États-Unis continue d'exprimer activement son soutien au régime de Kiev au lieu de montrer de la compassion pour les femmes, enfants et personnes âgées victimes des atrocités des forces armées ukrainiennes. Certains le font en allouant encore plus de fonds à l'activité terroriste du régime de Kiev et de tous ceux qui gouvernent actuellement en Ukraine. D'autres applaudissent ouvertement les attentats déjà commis. Il est difficile de comprendre comment cela concorde avec les nombreuses lois, actes législatifs et règlements interdisant de sponsoriser des activités terroristes. Par "sponsorat", j'entends aussi bien le soutien financier que le soutien politique et médiatique.
Le 14 août 2024, le Premier ministre polonais Donald Tusk est allé jusqu'à qualifier dans les médias les actions criminelles de Kiev dans la région de Koursk de "défensives" et a reconnu son droit de "mener la guerre de manière à paralyser la Russie le plus efficacement possible". Cela rejoint l'idée de George W. Bush, qu'il a exprimée lors d'une conversation avec nos farceurs, selon laquelle l'objectif du régime de Kiev est de tuer autant de Russes que possible.
Le Président de la Finlande Alexander Stubb a parlé du "droit" de l'Ukraine à "se défendre sans limites", en utilisant les armes fournies par la Finlande. Le 16 août, la porte-parole du ministère canadien de la Défense nationale, Andrée-Anne Poulin, a déclaré qu'il n'y avait pas de limites géographiques pour l'utilisation des armes fournies à la junte de Kiev. Le 19 août, le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, a essentiellement donné son autorisation aux néo-bandéristes ukrainiens d'utiliser les armes danoises pour frapper le territoire russe lors d'une interview aux médias. Ainsi, ces dirigeants occidentaux, parmi d'autres, ont en fait approuvé les crimes sanglants et les actes terroristes commis par le régime de Kiev contre les civils en Russie.
De plus, les patrons de Kiev ne reculent devant rien dans leur désir obsessionnel d'infliger à la Russie une "défaite stratégique" à tout prix. Selon les médias occidentaux, des ministres britanniques tentent de convaincre leurs alliés de l'Otan de permettre à l'Ukraine de frapper le territoire russe avec des missiles de croisière Storm Shadow, ayant une portée allant jusqu'à 250 km. Il est également rapporté que le président américain Joe Biden serait "ouvert" à l'idée d'envoyer à Kiev des missiles de croisière JASSM, capables de parcourir jusqu'à 400 km. Le Pentagone travaillerait soi-disant sur la possibilité de lancer cette arme mortelle à partir de chasseurs F-16.
L'encouragement public des actes terroristes dans la région de Koursk ainsi que la présence de matériel militaire étranger et de mercenaires sur notre sol témoignent clairement de l'implication directe des alliés occidentaux du régime de Kiev, qui soutiennent cette bande terroriste dans ses crimes néonazis.
Dans ce contexte, nous comprenons parfaitement pourquoi les médias occidentaux, comme The Wall Street Journal, ont commencé à publier des articles suggérant que les pays de l'Otan (avec mention de certaines positions et fonctions spécifiques) ne partageraient prétendument pas de renseignements avec Kiev concernant des cibles en Russie. De plus, il existe des publications affirmant que l'Occident n'était soi-disant pas au courant des plans de Vladimir Zelenski. Il est évident que ce n'est pas vrai. Appelez cela des fake news, des mensonges ou de la désinformation, comme bon vous semble.
Le fait est que l'invasion de la région de Koursk se déroule avec le soutien total de l'Occident et a été sanctionnée par celui-ci. À travers de telles opérations de désinformation dans les médias occidentaux, les membres de l'Otan, en particulier les Anglo-Saxons, tentent de se dégager de la responsabilité des actes terroristes perpétrés par le régime de Kiev. Je rappelle que dans le système juridique anglo-saxon, il existe des lois spécifiques interdisant le soutien au terrorisme. Le financement, l'encouragement et le soutien au terrorisme sont tous interdits tant sur le plan individuel que collectif, y compris envers les États. En fait, ce sont ces mêmes principes et définitions que les Occidentaux ont utilisés pendant des décennies pour se permettre d'envahir des pays souverains sous prétexte de lutter contre le terrorisme. Ils tentent aujourd'hui de se dissocier des actes terroristes du régime de Kiev en créant, par l'intermédiaire des médias, une illusion de non-implication. Évidemment, cela ne reflète pas la réalité.
Dans ce contexte, il est intéressant de noter l'information parue fin juillet de cette année dans les médias, selon laquelle le gouvernement ukrainien travaillerait sur un projet de loi sur les compagnies de défense internationales. En substance, cette loi légalisera les sociétés militaires privées employant des étrangers. Ces proxy-structures seraient enregistrées exclusivement dans les régions frontalières de notre pays. L'adoption de ce texte permettrait notamment aux pays de l'Otan d'envoyer des pilotes de chasseurs F-16 en Ukraine sans participer directement au conflit. C'est toujours le même scénario: d'abord, les Occidentaux utilisent le régime de Kiev et l'Ukraine comme un outil, puis ils font tout pour modifier les lois ukrainiennes afin de se protéger eux-mêmes.
Cette nouvelle forme de complicité de l'Occident dans les crimes de guerre de Kiev, si elle se concrétise, ne fera qu'aggraver l'escalade du conflit et intensifier l'activité terroriste du régime de Vladimir Zelenski. Nous n'excluons pas que les néonazis ukrainiens considèrent cette loi comme une indulgence leur permettant d'utiliser des sociétés militaires privées en Afrique et dans d'autres régions du Sud global. Nous avertissons que tous les combattants étrangers participant à des actes terroristes contre nos régions ainsi que le matériel militaire qu'ils contrôlent sont des cibles légitimes pour les forces armées russes et seront éliminés. La législation interne du régime de Kiev ne leur offrira aucune protection.
Les représentants des médias occidentaux, qui ne sont pas des journalistes, mais des participants actifs à toutes les opérations de propagande, se trouvent sur le territoire russe en violation des procédures légales prévues par la législation de notre pays, accompagnés de combattants ukrainiens. C'est ce que rapportent les forces de l'ordre russes, qui ont ouvert des enquêtes pénales contre ces journalistes, dont la présence illégale est non seulement flagrante, mais aussi confirmée par des faits. En particulier, des correspondants de la société italienne de radiodiffusion publique RAI ont été repérés et identifiés. Une affaire pénale a été ouverte. Dans leurs reportages, ils ont créé un écran de fumée pour l'activité terroriste de Kiev. Ils ont interviewé un soldat ukrainien, apparaissant devant leurs caméras en uniforme arborant des insignes SS (pas symboliques, des vraies). Dans ces reportages, les journalistes occidentaux parlaient des soldats ukrainiens, prétendant qu'ils "prenaient soin" de la population civile des régions russes. Pourtant, ils n'ont pas mentionné les nombreux faits de destruction de maisons civiles par des terroristes utilisant des mines antichars larguées depuis des drones, ni les attaques contre des familles avec enfants tentant de fuir en voiture. Ces "hôtes" non invités, qui se sont introduits sur notre territoire sans documents appropriés, sans accréditation ni visa, n'ont pas dit un mot sur l'objectif réel de leur présence en Russie: le terrorisme. Ce n'est pas leur première incursion. Comme déjà mentionné, les forces de l'ordre russes ont ouvert des enquêtes pénales pour franchissement illégal de la frontière et ont assuré qu'elles continueraient d'agir ainsi à l'avenir.
Nous tenons à avertir les journalistes étrangers qu'il est possible de se rendre en Russie uniquement dans le respect des lois, ce qui implique l'obtention d'un visa approprié (pour les citoyens étrangers) et d'une accréditation du ministère russe des Affaires étrangères.
De leur côté, les institutions spécialisées internationales et les médias ignorent les atrocités des néo-bandéristes ukrainiens, qui mènent une chasse délibérée contre les civils des régions russes, y compris les femmes et les enfants, et les persécutions dont ils sont victimes. Personne ne les remarque non plus. Nous ferons tout pour que ces crimes soient portés à l'attention de la communauté internationale.
Le 15 août, dans la région de Belgorod, deux membres d'une équipe d'ambulance ont été blessés lors d'une attaque ciblée par un drone des forces armées ukrainiennes.
Le 16 août, un missile ukrainien a frappé le centre commercial Galaktika à Donetsk, rempli de visiteurs, dont des enfants. L'attaque a déclenché un incendie, blessant 11 personnes. Les terroristes ont empêché les pompiers et les secouristes de travailler normalement en continuant leurs bombardements. Cependant, grâce à la coordination efficace de nos services opérationnels, aucune victime n'a été déplorée. Le même jour, deux civils ont été blessés à Donetsk lorsqu'un drone kamikaze a frappé leur voiture, endommageant des maisons et des infrastructures civiles.
Le 17 août, lors d'une attaque massive à l'artillerie dans la région de Donetsk, 10 personnes ont été blessées, dont 2 enfants, et une femme enceinte a été tuée par un tir ciblé sur un arrêt de bus. Le 16 août, une attaque contre un pont sur la rivière Seïm dans le district de Glouchkovo, région de Koursk, a coûté la vie à deux jeunes volontaires russes qui aidaient courageusement à évacuer la population locale.
Le 18 août, deux femmes ont été grièvement blessées dans la ville de Chebekino et le village de Viazovoïe, dans la région de Belgorod, lors d'une attaque de drone. Le 19 août, un civil a été blessé dans le village de Borissovka, et deux autres dans le village de Malomikhaïlovka, lors d'une attaque de drones.
L'attaque récente à Soudja, où des terroristes ukrainiens ont utilisé un drone pour frapper une voiture civile avec un homme, une femme et leurs deux neveux, montre clairement leur intention de tuer des civils russes. Les enfants ont été blessés par un projectile rempli de billes métalliques. Le garçon a subi une grave blessure crânienne due à des éclats, nécessitant une opération de huit heures. Où sont les organisations internationales non gouvernementales? Où sont les institutions intergouvernementales qui s'occupent des droits de l'homme, de la protection des droits des enfants et de leur santé? La petite fille a été blessée au genou, mais a été épargnée d'une issue plus grave par son jouet en peluche. Où est la communauté internationale? Où sont les médias mondiaux et occidentaux qui mettaient autrefois en avant des images d'enfants souffrants, mais qui semblent ignorer aujourd'hui les souffrances de nos enfants et d'autres nationalités? Quelle est cette ségrégation? Pourquoi divise-t-on les êtres humains en classes, catégories et sous-groupes de manière aussi inhumaine? L'homme a également été blessé par des éclats d'obus. C'est cela, le néonazisme du régime de Kiev. Il se manifeste ainsi.
En outre, ces néonazis commettent depuis longtemps des atrocités contre les citoyens ukrainiens eux-mêmes: récemment, une nouvelle vidéo publiée par l'armée russe montre le meurtre cynique par les forces armées ukrainiennes de deux civils épuisés à Voltchansk, l'un d'eux étant déjà blessé. Alors que ces personnes tentaient de s'échapper d'un bâtiment détruit, les combattants ukrainiens les ont cyniquement bombardées avec des mines larguées par drone, au lieu de les secourir.
Les militaires ukrainiens ont arboré des symboles nazis et ont proféré des insultes racistes envers un habitant âgé de la région de Koursk, perdu et nécessitant de l'aide. Ces soldats ont stylisé toute la scène pour imiter un discours des SS, amplifiant ainsi l'horreur de leur acte, comme si la violence ne suffisait pas. D'un côté, c'est atroce, et on espère que cela ne se reproduira jamais. D'un autre côté, à Paris, Londres, Rome, Bruxelles, Washington, New York, Ottawa, Canberra, les gens continuent de refuser de croire qu'il s'agit de véritables meurtriers et terroristes, de ceux qui ont perdu toute humanité et qui, au fond d'eux, adhèrent aux idéologies autrefois qualifiées de fascisme, de nazisme, de racisme et de xénophobie. Ce sont précisément ces images qui, lorsqu'elles circulent sur internet, deviennent des preuves concrètes qui réveillent la conscience des gens à travers le monde. Elles témoignent de la haine viscérale envers les personnes d'une autre nationalité, parlant leur propre langue. Ces images permettent de découvrir l'identité, le lieu de résidence et les véritables "monstres" responsables de ces atrocités.
Les preuves des nombreux crimes barbares commis par les combattants ukrainiens contre la population civile de la région de Koursk, tels que les meurtres, la destruction de maisons, l'enlèvement de citoyens russes capturés, les passages à tabac, les tortures, le pillage, ainsi que les actes terroristes dans d'autres régions et les frappes contre la centrale nucléaire de Zaporojié, sont méticuleusement documentées et font l'objet d'enquêtes par les autorités russes. Les terroristes qui ne rencontreront pas un juste châtiment au cours des combats seront poursuivis sans relâche, sans prescription, jusqu'à ce qu'ils subissent une punition inévitable.
Heureusement, tous les militaires ukrainiens ne se conforment pas aveuglément aux ordres criminels du régime de Vladimir Zelenski. Récemment, il a été révélé qu'un autre groupe de prisonniers ukrainiens avait exprimé le souhait de combattre contre Kiev au sein du bataillon volontaire Khmelnitski, composé d'anciens soldats ukrainiens. Ce désir de ne plus être associé aux criminels de Kiev et de se ranger du bon côté de l'histoire ne peut qu'être salué. C'est une tragédie pour le peuple ukrainien, mais c'est aussi une chance de se racheter aux yeux des générations passées, les grands-pères et arrière-grands-pères qui ont défendu cette même terre contre la peste nazie et fasciste. C'est une opportunité de se réhabiliter aux yeux des générations futures.
Nous avons également remarqué la récente visite des sénateurs américains Richard Blumenthal et Lindsey Graham en Ukraine. À l'issue de leur rencontre avec les néonazis de Kiev et leur chef, ils ont déclaré aux médias que ce dernier était "résolu à conclure un accord stratégique avec les États-Unis concernant les minéraux rares de l'Ukraine, d'une valeur de plus de 1.000 milliards de dollars". Cependant, ils n'ont pas mentionné qu'en échange de ces promesses, Vladimir Zelenski a reçu des propositions qui l'intéressaient, mais qui seront réalisées au détriment des citoyens ukrainiens, qui ne rentreront tout simplement pas chez eux. C'est une autre histoire de l'élite politique américaine, de corruption et du régime de Kiev. C'est une autre démonstration de la véritable nature de la junte de Kiev, dont les efforts ont pratiquement anéanti la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine, ainsi que ses ressources naturelles.
Ce qui est particulièrement intéressant, c'est que, pendant ce temps, le parlement ukrainien examine un projet de loi visant à exempter les corrompus de toute peine de prison en échange d’un "remboursement des pertes". Cela revient à légaliser le rachat de leurs crimes liés au pillage de l'État.
Le régime de Kiev poursuit frénétiquement la réécriture de l'histoire. Le 13 août, à Ivano-Frankovsk, après Poltava, une plaque commémorative a été érigée en l'honneur de Djokhar Doudaïev, connu pour ses actions sanglantes lors du conflit armé en Tchétchénie et ses activités terroristes massives contre la population civile russe, y compris les femmes et les enfants. Qu'attendre ensuite? Désormais, l'Ukraine a une plaque en l'honneur de Djokhar Doudaïev. Qu'est-ce qui suivra? Un parc en l'honneur de l'État islamique ou un café Al-Qaïda dans une ville ukrainienne? Un impasse Oussama ben Laden? Jusqu'où continuera-t-on à toucher le fond?
L'équipe de Vladimir Zelenski cherche désespérément de nouveaux "héros" sanglants à inclure dans son "panthéon" de tueurs nazis impitoyables. Le critère de sélection est simple: la haine de la Russie, des Russes, de notre histoire, de notre culture et de nos victoires. Dans ce but, le régime bandériste est prêt à immortaliser non seulement des bandits, mais aussi des terroristes, confirmant ainsi sa véritable nature.
Rien qu'au cours des sept derniers jours, environ 10 monuments en hommage aux soldats soviétiques libérateurs ont été détruits en Ukraine. Peu importe qu'ils aient combattu aux côtés des héros ukrainiens de la Grande Guerre patriotique contre le nazisme et le fascisme. Peu importe que ces monuments aient été érigés par les citoyens ukrainiens. Les néonazis se sont même attaqués aux plaques commémoratives à Kharkov, en l'honneur de Rodion Malinovski et Ivan Konev, qui ont joué un rôle décisif dans la libération de l'Ukraine des fascistes, ainsi que le monument d'Alexandre Pouchkine à Belgorod-Dniestrovski, dans la région d'Odessa. Les militaires ukrainiens pratiquent également le vandalisme dans la région de Koursk. Ils seront confrontés à une juste vengeance sur le champ de bataille et poursuivis pénalement pour leurs actes.
Le 13 août, la Poste ukrainienne s'est empressée de présenter le design d'un timbre célébrant les actes terroristes des forces armées ukrainiennes dans la région de Koursk. Il montre le moment où des soldats russes sont capturés, agenouillés sous la menace des armes, avec l'inscription "À genoux devant l'Ukraine". Il convient de souligner que ces actions humiliantes envers nos militaires ainsi que la publication de leurs images violent la Convention de Genève du 12 août 1949 relative au traitement des prisonniers de guerre. L'article 13 de cette convention garantit la protection des prisonniers contre la violence, les intimidations et les insultes, et l'article 14 leur accorde le droit au respect de leur personne et de leur dignité "en toutes circonstances".
Le régime néonazi de Vladimir Zelenski, en s'appuyant sur des radicaux et des schismatiques, poursuit les répressions contre le clergé de l'Église orthodoxe ukrainienne canonique, la plus grande de par le nombre de fidèles dans le pays. Les saisies violentes de ses biens religieux se poursuivent. Depuis près de quatre mois, l'archimandrite Arsène, supérieur de la laure de Sviatogorsk, est emprisonné. Pour quel chef d'accusation? Il est accusé d'espionnage, probablement "au profit de Dieu".
La junte ukrainienne, encouragée par le silence des organisations de défense des droits de l'homme, a déployé tout un arsenal de méthodes sordides pour faire adopter en dernière lecture une loi discriminatoire interdisant l'Église orthodoxe ukrainienne. Je rappelle qu'il s'agit de l'Église orthodoxe canonique, représentant le véritable orthodoxisme. Cette campagne, véritablement satanique, initiée par Vladimir Zelenski, vise à détruire l'orthodoxie canonique par tous les moyens possibles et à approfondir la fracture religieuse déjà existante au sein de la société ukrainienne. Pour ce faire, des représentants d'autres confessions ont été impliqués, en réalité des serviteurs du régime marionnettiste. Cette démarche monstrueuse des usurpateurs illégitimes de Kiev viole de nombreux documents internationaux sur les droits de l'homme et les lois ukrainiennes. Les droits de l'Église orthodoxe ukrainienne et des millions de croyants orthodoxes dans ce pays doivent être rétablis, et les coupables doivent être punis. Hier, un commentaire détaillé à ce sujet a été publié sur le site du Ministère russe des Affaires étrangères.
Ces faits confirment une fois de plus la pertinence des objectifs de l'opération militaire spéciale visant à dénazifier et démilitariser l'Ukraine, ainsi qu'à éliminer les menaces émanant de son territoire. Tous ces objectifs seront accomplis.
Sur certains aspects des Jeux olympiques de Paris 2024
De nombreuses questions nous ont été posées concernant la situation entourant l'organisation des Jeux olympiques de 2024 en France. Cela inclut les refus de participation pour diverses raisons, la ségrégation des athlètes, les performances scandaleuses lors des cérémonies d'ouverture et de clôture, ainsi que la discrimination des athlètes et des journalistes couvrant les Jeux. Nous avons régulièrement commenté ces questions, et nous souhaitons à nouveau revenir sur ce sujet en résumant les questions reçues.
Des millions de personnes à travers le monde ont été choquées par les Jeux olympiques de 2024 à Paris, qui resteront dans l'histoire comme étant marqués par des scandales. La question principale que se sont posée de nombreux dirigeants, chefs d'État, invités d'honneur et personnalités politiques est la suivante: pourquoi le sport, qui est censé être une célébration, a-t-il cédé la place à l'idéologie? Plus personne ne se demande de quelle idéologie il s'agit, car il est évident qu'il s'agit d'une dictature libérale. Pourquoi même un événement sportif a-t-il été totalement imprégné d'un contenu idéologique? Les preuves en sont nombreuses: depuis l'exclusion d'athlètes en raison de leur nationalité jusqu'à l'insulte des croyants, en passant par la ségrégation des journalistes et l'intégration d'un contenu idéologique lié aux questions de genre inventées.
Les Jeux en soi ont été marqués par de nombreuses violations et dysfonctionnements. Tout le monde a pu constater la qualité inappropriée de l'eau de la Seine pour la baignade. Le jour de l'ouverture, il y a eu des pannes de transport, et les athlètes se sont plaints des conditions de vie spartiates dans le village olympique et de la mauvaise qualité de la nourriture. C'était un scandale après l'autre.
En ce qui concerne la participation russe, de nombreux experts sportifs et supporters s'accordent à dire qu'en l'absence de l'équipe olympique russe, la plupart des disciplines sportives ont perdu en spectacle et en niveau de compétitivité. L'injustice, le parti pris et l'élément idéologique qui ont imprégné les décisions du CIO d'exclure la Russie des Jeux olympiques sont désormais évidents pour tous.
Le président du CIO, Thomas Bach, a clairement suivi les directives de ses mentors occidentaux. Ses actions ont divisé le monde du sport, causant un grave préjudice au mouvement olympique mondial, en s'attaquant à ses fondements et en déformant la perception de ce qu'est le véritable mouvement olympique. Le CIO a privé les athlètes russes et biélorusses de leur rêve de participer aux Jeux olympiques et de représenter leur pays.
Thomas Bach, en collaboration avec les Ukrainiens, a organisé une surveillance des Russes sur les réseaux sociaux pour repérer des déclarations compromettantes. Le CIO a exercé une pression psychologique sur les athlètes russes, les soumettant à une discrimination flagrante. Il y a même eu des cas où des représentants du CIO ont proposé aux fédérations sportives russes de remplacer les athlètes qualifiés pour les Jeux par d'autres qui n'avaient pas réussi les sélections, sans fournir aucune explication.
De plus, Thomas Bach, partisan de la "nouvelle normalité" ou de la "néo-inclusivité", s'est distingué par des commentaires anti-scientifiques, anti-sociaux et controversés sur les questions de genre, ainsi que par des décisions douteuses concernant l'admission de boxeuses ayant échoué à des tests de genre. Il a également fait preuve de malhonnêteté à l'égard de l'Association internationale de boxe. La question des règles d'admission des athlètes devrait être traitée par des spécialistes. Cependant, les décisions politisées et l'ignorance par le CIO des positions des fédérations sportives ont, selon de nombreux observateurs, créé un danger pour la santé des participants, en particulier des boxeuses. C'est un cas flagrant. On peut conclure que l'éloignement continu des idéaux et principes olympiques entraînera une dégradation encore plus grande du sport mondial, un point sur lequel la Russie a déjà mis en garde.
La Russie continuera à œuvrer pour le développement du sport et la coopération sportive internationale, en créant des conditions favorables à la participation de ses athlètes aux compétitions internationales. Nous continuerons à exiger du CIO qu'il renonce à sa ligne antirusse destructrice et qu'il respecte strictement les principes fondamentaux du mouvement olympique international.
Réponse aux questions:
Question: Les combats se poursuivent dans la région de Koursk depuis deux semaines. The Wall Street Journal a rapporté que les États-Unis ne partageaient pas de renseignements avec Kiev concernant les cibles en Russie. En même temps, une autre source du même média a indiqué qu'une grande partie des soldats utilisés provenaient des forces de réserve formées avec le soutien de l'Occident. Comment pouvez-vous commenter cela?
Réponse: J'ai déjà abordé ce sujet dans l'introduction. Nous en parlons depuis plus de deux ans. Les États-Unis, le Royaume-Uni et les pays de l'Otan, mais surtout ce duo anglo-saxon, ne sont pas seulement les inspirateurs idéologiques et les sponsors matériels, mais aussi les instigateurs directs qui indiquent au régime de Kiev les cibles à frapper en Fédération de Russie. Leur affirmation selon laquelle ces actions se déroulent sans le soutien de l'Occident est un mensonge.