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Sur la situation humanitaire en Syrie

2224-08-11-2013

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Dans le cadre d'un travail intensif visant à trouver un règlement politique global de la crise en Syrie, la Fédération de Russie attache une grande importance à l'amélioration de la situation humanitaire, qui ne cesse à empirer dans le pays. Nous nous basons sur le fait que la solution durable des problèmes humanitaires ne peut être obtenue qu'à la suite de la cessation de la violence, la guerre et le début des négociations entre les parties en conflit.

Compte tenu de la situation politique et militaire en Syrie, nous concentrons également nos efforts sur les défis humanitaires auxquels s'affronte la population civile dans la RAS et ses pays voisins, les personnes temporairement déplacées et les réfugiés. La Russie fournit une aide financière et humanitaire régulière à la Syrie et les pays voisins et ces indicateurs la placent parmi les vingt plus grands donateurs d'aide humanitaire.

Une discussion détaillée sur le dossier syrien humanitaire a eu lieu lors des réunions de consultation à Genève sur la préparation de la conférence internationale sur la Syrie les 5-6 novembre. En particulier, il y a eu une réunion séparée des «cinq» membres permanents du Conseil de sécurité avec les pays frontaliers de la Syrie – la Jordanie, l'Irak, le Liban, la Turquie, qui ressentent un lourd fardeau de la crise syrienne, qui est notamment lié à un grand nombre de réfugiés se trouvant sur leur territoire.

Suite à l'insistance de la Fédération de Russie, le personnel des agences humanitaires internationales travaillant en Syrie - l'OMS, OCHA, UNHCR, l'UNICEF et le CICR - a été invité à la réunion. Cela a permis aux participants des consultations et aux pays régionaux d'obtenir de première main des informations sur la dynamique de la situation humanitaire dans la RAS.

Nous avons reçu une confirmation que la situation requiert une attention urgente et une action coordonnée dans les domaines tels que l'accès humanitaire pour la population civile, la fourniture des produits alimentaires et d'une assistance médicale à la population et aux blessés.

Nous apprécions que les représentants des agences humanitaires à cette réunion ont agi professionnellement, décrivant sa vision du règlement de la situation de manière objective, dépolitisé et impartiale. On a constaté que la responsabilité pour une tragédie humanitaire doit être assumée par toutes les parties concernées, avec lesquelles il faudrait travailler directement dans le pays d'une manière régulière et systématique.

Comme la cause de la détérioration de la vie de la population civile les agences ont mentionné des sanctions unilatérales contre la Syrie, imposées par un certain nombre de pays, et ont posé la question de leur suppression immédiate, à laquelle la Russie a attiré l'attention à maintes reprises.

Lors de la réunion nous avons entendu la thèse que la déclaration officielle du Président, adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU le 2 octobre, présente une bonne base pour la mise en œuvre des activités humanitaires dans la RAS. Nous soutenons l'idée exprimée par les agences humanitaires dans ce contexte, qu'il n'est pas approprié d'adopter des décisions supplémentaires au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.

La chose principale est de mettre en place un mécanisme pratique de l'interaction avec les autorités syriennes et, plus important encore, avec les structures oppositionnelles qui posent de sérieux problèmes quant à l'accès humanitaire à la population dans les zones sous leur contrôle. Nous désapprouvons catégoriquement la prise d'otages par l'opposition armée, y compris le personnel humanitaire international. Nous exigeons leur libération immédiate et inconditionnelle.

Lors des réunions à Genève, il a été convenu de faire des efforts vigoureux pour améliorer la situation humanitaire dans la RAS comme un aspect important de la situation syrienne. La Fédération de Russie continuera de travailler avec ses partenaires internationaux, les parties syriennes et les Etats régionaux pour résoudre les problèmes humanitaires.

Le 8 novembre 2013


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