Республика Сербия
LE 23 JUIN, S’EST TENUE LA SÉANCE OFFICIELLE DU CS DE L’ONU SUR LES BALKANS, AU COURS DE LAQUELLE LES PAYS OCCIDENTAUX AVAIENT PRIS UNE POSITION OUVERTEMENT DESTRUCTRICE, EN BLOQUANT LA PARTICIPATION DE LA RSY À SON TRAVAIL
Traduction non-officielle du russe
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le 23 juin, s'est tenue la séance officielle du CS de l'ONU sur les Balkans, au cours de laquelle les pays occidentaux avaient pris une position ouvertement destructrice, en bloquant la participation de la RSY à son travail.
Nous considérons de tels agissements comme contradictoires à la lettre et à l'esprit des Statuts de l'ONU, à ses objectifs et principes. Conformément à l'Article 31 des Statuts de l'ONU, la Yougoslavie a le droit de participer à de telles séances au même titre que les autres états membres de l'ONU ayant présenté une telle demande. La RSY est un pays dont les intérêts étaient directement concernés par les questions portées à l'ordre du jour de ladite séance. Qui plus est, conformément à l'Article 32 des Statuts, même un état "ne faisant pas partie de l'ONU" peut participer à l'examen, par le Conseil de Sécurité, de la situation dont il est une partie. La discussion des problèmes balkaniques sans la Yougoslavie est complètement privée de sens.
Ces derniers temps, les tentatives de l'Occident de ne pas laisser la RSY participer au travail de l'ONU et des autres forums internationaux deviennent de plus en plus flagrantes. Les représentants de la Yougoslavie ont été privés de la possibilité de participer à la séance du CS de l'ONU du 12 mai, consacrée aux résultats de la mission du Conseil au Kosovo, ainsi qu'à la rencontre de Bruxelles du Conseil sur l'exécution de l'accord de paix sur la Bosnie et la Herzégovine.
Nous avons plus d'une fois résolument déclaré que la ligne à l'isolement international de Belgrade est contre-productive, car ne fait que nuire non seulement au règlement politique sur les Balkans, mais aussi à l'ONU même en tant qu'organisme international universel. C'est un précédent dangereux, quant un état mal vu par quelqu'un pour des raisons politiques est privé de participer à l'activité de l'ONU. La muselière n'a jamais été le meilleur moyen, ni le plus démocratique, lors de l'examen des problèmes internationaux d'acuité.
Après avoir déclaré que la séance du Conseil de Sécurité de l'ONU sur les Balkans perd son sens pratique sans la participation de la RSY, car c'est une partie clé ayant une influence réelle sur le cours des événements dans la région qui est privée de discuter des problèmes du règlement, le représentant de la Russie a quitté la séance.
Le 24 juin 2000