Итальянская Республика
Allocution et réponses à la presse du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse conjointe à l'issue de son entretien avec Angelino Alfano, Ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Moscou, 1er février 2018
Mesdames et messieurs,
Comme à l'accoutumée, nous avons eu un entretien constructif et de confiance avec le Ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Angelino Alfano, présent à Moscou pour une visite de travail en tant que Président en exercice de l'OSCE. C'est à ce thème que nous avons consacré la majeure partie de notre rencontre.
Nous sommes d'accord sur le fait que l'OSCE est appelée et peut jouer un rôle particulier pour trouver des réponses collectives et positives aux défis paneuropéens, contribuer au rétablissement de la confiance dans notre voisinage commun. Nous partons du principe que l'objectif à long terme de l'Organisation, qui a été fixé pendant le sommet d'Astana en 2010, reste de construire une communauté de sécurité libre, démocratique, commune et indivisible de Vancouver à Vladivostok.
Cette année, la contribution de l'OSCE sera sollicitée dans le règlement du conflit intérieur en Ukraine dont nous avons beaucoup parlé aujourd'hui. Nous pensons que l'accomplissement rigoureux des Accords de Minsk est la seule solution viable, en dépit des tentatives de Kiev de saper les perspectives pacifiques par des démarches provocantes comme le blocus total de certaines zones dans les régions de Donetsk et de Lougansk annoncé au printemps 2017, la récente loi sur la réintégration du Donbass qui tire un trait sur les Accords de Minsk et la loi tristement célèbre sur l'éducation qui discrimine la langue russe, ainsi que toutes les autres langues des minorités en Ukraine. Nous sommes convenus avec mon homologue italien Angelino Alfano de continuer de soutenir les efforts de l'OSCE pour garantir le travail du Groupe de contact et l'activité de la Mission spéciale d'observation de l'OSCE en Ukraine.
Grâce à nos efforts communs, l'OSCE continuera d'apporter sa contribution au règlement des conflits en Transnistrie et dans le Haut-Karabagh, de coprésider les discussions de Genève sur la sécurité en Transcaucasie, ainsi que de travailler dans les Balkans. Avant tout, nous voudrions que l'OSCE joue un rôle actif au Kosovo afin de régler les questions en suspens en parfaite conformité avec la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Nous soutenons la volonté de l'Italie d'accorder une attention prioritaire à l'ensemble des problèmes en Méditerranée. Nous partageons la disposition de Rome à un travail énergique avec les pays partenaires de l'OSCE de cette région cruciale.
La Russie souhaite nouer une coopération étroite avec la présidence dans des domaines aussi fondamentaux pour l'OSCE que la lutte contre le terrorisme, contre le trafic de stupéfiants et contre les cybermenaces, l'union des processus d'intégration, la protection des valeurs traditionnelles, les droits des minorités nationales, la lutte contre l'antisémitisme ou encore contre la christiano- et l'islamophobie. Nous avons étudié les activités de l'OSCE prévues sur ces thèmes et sur d'autres cette année. Nous nous sommes prononcés pour le perfectionnement du travail des structures exécutives, des missions sur le terrain. Concernant la réforme de différents domaines d'activité de l'OSCE existent des propositions de longue date de la Russie et de nos partenaires.
Bien sûr, la Russie a réaffirmé sa disposition à recevoir les observateurs de l'OSCE lors de l'élection présidentielle russe en mars 2018. L'OSCE a noué des contacts avec la Commission électorale centrale (CIC). Toutes les questions qui concernent l'organisation de cette procédure d'observation sont convenues. En parallèle, évidemment, l'observation sera assurée par des représentants de la CEI, de l'Assemblée interparlementaire de la CEI, et de l'OTSC. Nous espérons que la mission d'observation des élections de l'OSCE et de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE coopérera étroitement avec les autres observateurs invités aux élections.
Nous avons confirmé notre intention de poursuivre la mise en œuvre de projets importants dans le cadre de l'OSCE, notamment la formation de policiers antidrogue de Serbie et d'Afghanistan au Ministère russe de l'Intérieur.
Avec l'Italie, notre agenda bilatéral est très riche. Nous sommes satisfaits par la mise en œuvre des accords conclus au sommet, la promotion des contacts au niveau du pouvoir législatif et judiciaire, ainsi que par les échanges interministériels et interrégionaux.
Il est réjouissant de constater qu'après une période assez longue de déclin dans nos échanges commerciaux et économiques, une hausse a été enregistrée l'an dernier– au cours des 11 premiers mois de 2017 ils ont augmenté de 18% pour atteindre 21,4 milliards de dollars. Nous travaillerons pour fixer cette tendance positive et soutenir le travail du Conseil russo-italien pour la coopération économique, industrielle et monétaro-financière, afin de contribuer à l'approfondissement de la coopération industrielle et à la localisation de la production des compagnies italiennes conformément à la ligne de notre pays visant à intensifier les échanges d'investissements.
Nous avons de très bonnes relations sur le plan socioculturel. Il y a deux semaines, le concert de l'orchestre symphonique du théâtre Mariinski sous la direction de Valeri Guerguiev a ouvert les "Saisons russes" en Italie dans le cadre desquelles sont prévus plus de 250 événements dans 40 villes du pays. Le Ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Angelino Alfano nous a dit que l'Italie avait l'intention de participer cette année au Forum culturel international de Saint-Pétersbourg en tant que pays hôte. Nous saluons cette décision.
Nous avons échangé nos avis sur les principaux problèmes régionaux et internationaux. Tout comme l'Italie, nous prônons des actions collectives, l'union des efforts pour lutter efficacement contre le terrorisme international et régler les différentes crises.
Nous avons informé en détail nos amis italiens des résultats du Congrès du dialogue national syrien qui s'est déroulé avant-hier à Sotchi et qui a renforcé les prémisses pour établir un dialogue intersyrien global sur base de la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous espérons que les résultats de ce Congrès aideront l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'Onu pour la Syrie Staffan de Mistura à intensifier le travail du processus de Genève pour les négociations entre le gouvernement syrien et un large éventail de groupes d'opposition, avant tout pour procéder à la réforme constitutionnelle.
Nous avons un bon dialogue avec nos partenaires italiens concernant la nécessité d'un accompagnement international du processus de paix en Libye avec un rôle de coordination de l'Onu. Nous soutenons les démarches entreprises par le représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour la Libye Ghassan Salamé sur la base de son Plan d'action.
Notre approche concernant la nécessité de maintenir le Plan d'action global commun relatif au programme nucléaire iranien converge avec celle de l'Italie.
Dans l'ensemble, je trouve que les pourparlers ont été très utiles. Nous poursuivrons une coopération étroite avec nos amis italiens, aussi bien en tant que présidents en exercice de l'OSCE que nos partenaires proches sur toutes les questions évoquées aujourd'hui.
Je remercie le Ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Angelino Alfano pour cet entretien utile.
Question: Les ministres ont mentionné l'événement qui a eu lieu à Sotchi, auquel plusieurs collègues parmi les personnes ici présentes ont assisté. A cet égard, je voudrais vous poser une question sur la Libye. Compte tenu des relations entre l'Italie et la Libye et des relations de la Russie avec tous les acteurs libyens, peut-on envisager le déroulement d'un Congrès du dialogue national libyen à l'instar du Congrès du dialogue national syrien de Sotchi?
Sergueï Lavrov: Je soutiens entièrement ce qu'Angelino Alfano vient de dire. Depuis le début des efforts internationaux pour rétablir l'ordre en Libye, pays détruit par une agression de l'Otan illégale et violant la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, nous avons affiché notre volonté d'avancer pour surmonter la situation actuelle, insupportable, précisément à travers le dialogue national. La Libye s'est transformée en zone grise via laquelle ont pénétré des combattants et le trafic d'armes dans la région du Sahara-Sahel, et dans le sens inverse – du sud au nord et ensuite en Europe – les vagues de migrants clandestins qui ont provoqué de graves problèmes pour de nombreux pays européens, dont l'Italie, et une forte tension au sein de l'UE. Nous espérons pouvoir chercher tous ensemble des solutions pour régler la crise en Libye, y compris compte tenu des nombreux problèmes apparus après que l'Otan a changé le régime dans ce pays par des actions sanglantes.
Le représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour la Libye Ghassan Salamé avance de bonnes idées: la réconciliation nationale, l'union - comme vient de le dire Angelino Alfano. Comme la plupart des autres pays, nous les soutenons. Je vois une analogie avec le Congrès qui s'est tenu à Sotchi, même si à l'étape actuelle le Congrès a demandé à l'Onu d'analyser les résultats obtenus à Sotchi avant tout concernant le début du fonctionnement du comité constitutionnel. La conférence libyenne pourrait être légèrement plus longue – tout dépendra de savoir quels accords seront conclus. Le plus important est de renoncer aux tentatives observées au début des efforts pour régler le conflit, qui misaient sur une certaine force libyenne et cherchaient à marginaliser les autres participants à ce drame.
Seul un dialogue inclusif permettra de régler tous les problèmes de la Libye - et ils sont nombreux. J'ai déjà dit que la Libye était une "cour de passage" pour des éléments criminels et "malpropres". La menace terroriste y persiste, des émissaires de Daech s'y sont installés, ce qui crée des problèmes pour les pays voisins. La contrebande et la crise migratoire perdurent. Il est très important que les Libyens eux-mêmes, quand ils décideront du sort de leur pays et du format des nouveaux organes du pouvoir, se disent que ces nouveaux pouvoirs devront être à même de régler tous leurs problèmes. J'espère que les acteurs extérieurs ne seront pas guidés par leurs préférences subjectives et aideront les Libyens à créer un pouvoir efficace et capable de faire face à tous ces défis.
Question: En dépit de tous les efforts déployés par Moscou pour établir le dialogue syrien à Sotchi, une partie de l'opposition qui y avait été invitée n'a pas répondu présente. Quelle sera l'attitude envers l'avis de cette partie de l'opposition au vu des changements politiques imminents en Syrie, notamment en ce qui concerne la réforme de la Constitution?
Sergueï Lavrov: Le forum de Sotchi était sans précédent en termes de représentation de toutes les couches de la société syrienne, mais, en effet, il n'était pas inclusif à 100%. Concrètement, je voudrais souligner que deux groupes d'opposition n'ont pas participé à part entière. Premièrement: le mécanisme qui a été créé par l'Arabie saoudite et réunit les groupes de Riyad, de Moscou et du Caire. Ce collectif a été invité dans sa totalité en tant qu'organe uni. Nous nous sommes entretenus en détail avec son président Nasr al-Hariri, mais au final il a décidé de décliner notre invitation à cause de différends au sein de cette commission de négociation créée par nos collègues saoudiens. Mais sur les 34 membres de cette structure, près d'un tiers ont participé au congrès de Sotchi, ce qui a montré que cette commission également affichait un grand intérêt pour de telles activités pansyriennes.
Le second groupe est l'opposition basée à Istanbul. Il est venu à Sotchi mais pour des raisons assez artificielles qui n'ont rien à voir avec le processus de paix, il a refusé de participer au Congrès et est revenu à Istanbul. Tout en sachant que ces opposants ont délégué leurs pouvoirs au vice-ministre turc des Affaires étrangères Sedat Onal qui a participé au travail du Congrès du début à la fin, assurant ainsi son inclusivité en ce qui concerne la représentation des opposants d'Istanbul.
Nous ne prétendons pas que tous les Syriens qui devraient au final participer au règlement des problèmes concernant le sort de la Syrie étaient représentés sans exception à Sotchi. Mais je souligne à nouveau qu'il n'y avait encore jamais eu de réunion où tous les groupes de la société syrienne avaient été aussi largement représentés. Cela a été souligné par l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'Onu pour la Syrie Staffan de Mistura qui a exprimé dans une conversation avec moi sa satisfaction particulière quant au fait que les débats enflammés qui ont parfois éclaté au Congrès soulignaient que cet événement n'était pas une mise en scène mais garantissait effectivement une expression démocratique des opinions des différents représentants de la société syrienne. Je pense (et Staffan de Mistura m'a dit la même chose) que ce Congrès aide considérablement, par ses efforts, à relancer et à rendre plus efficaces les négociations de Genève.
Question (adressée à Angelino Alfano): On souligne constamment l'importance de la mise en œuvre des Accords de Minsk, or nous voyons que la tension monte entre la Russie et l'Ukraine. Le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en a expliqué les raisons. Ne serait-ce pas le moment pour l'Europe de déclarer clairement que Kiev doit faire davantage pour faire avancer ce processus?
Sergueï Lavrov (ajoute après Angelino Alfano): Je voudrais ajouter quelques mots. Bien sûr, il faut remplir les Accords de Minsk. Ils stipulent clairement ce qui doit être fait par chaque partie. Cette progression par étapes a une importance fondamentale. Néanmoins, dans le travail du Format Normandie et du Groupe de travail, la Russie et les républiques autoproclamées sont prêtes à une certaine flexibilité, y compris en ce qui concerne l'entrée en vigueur de la loi sur le statut particulier du Donbass selon la formule dite "de Frank-Walter Steinmeier" qui a été convenue depuis longtemps par les dirigeants du Format Normandie (en octobre 2015). Malgré tout, aujourd'hui la position de l'Ukraine ne peut toujours pas être exprimée sur le papier. C'est un fait scandaleux - tout comme plusieurs autres éléments qui caractérisent le comportement de l'Ukraine et dont nous avons parlé aujourd'hui avec nos collègues italiens.
Angelino Alfano a mentionné que les parties pouvaient tout de même s'entendre si la volonté politique était là. Je suis d'accord. C'est ce qu'a montré, notamment, l'échange de détenus à l'approche du Nouvel an. Aujourd'hui le Groupe de contact parle de la poursuite de ce processus. Nous espérons également que la partie ukrainienne se tiendra aux accords conclus parce que cet échange, en fin de compte, a eu lieu grâce à la position constructive de Donetsk et de Lougansk car contrairement aux accords initiaux le gouvernement ukrainien a transmis au Donbass moins de prisonniers qu'il ne s'était engagé à le faire.
Au sujet du cessez-le-feu, nous nourrissions effectivement beaucoup d'espoir quand avait été annoncée la "trêve scolaire" à la veille du début de l'année scolaire, et la "trêve de Noël" qui a été mentionnée par Angelino Alfano.
Nous sommes très préoccupés de voir que les violations qui sont commises sont dues au fait qu'en Ukraine restent, "se redressent" et prennent des forces les groupes armés illégaux, les dits "bataillons volontaires". On a tenté de les intégrer partiellement à la Garde nationale ou aux forces armées, mais ils n'ont pas disparu. Aucun des bataillons qui restent en "vol libre" ni leurs commandants ne reçoivent d'ordres des autorités centrales, du chef des armées - le Président -, du commandement de l'armée, du Ministère ukrainien de l'Intérieur. Récemment une nouvelle structure radicale et franchement néonazie a été créée, baptisée "Corps national" ou "Milice nationale".
Nous sommes très préoccupés par cette tendance, quand le monopole de l'usage de la force est érodé et ne peut pas être rétabli, quand les radicaux à penchant néonazi commencent à dicter les règles et à rendre la justice, continuent d'organiser des provocations, y compris sur la ligne de démarcation avec les républiques autoproclamées. Nous espérons vraiment que nos collègues européens, avant tout la France et l'Allemagne en tant que membres du Format Normandie, y prêteront attention.
Ce phénomène devient de plus en plus visible et détériore clairement les capacités et les possibilités dont le gouvernement ukrainien dispose pour remplir les Accords de Minsk. Il faut le savoir. Sans parler de la situation au sens large dans d'autres pays européens, où des tendances à blanchir les criminels nazis et faire renaître les sentiments néonazis se font jour.
Question (adressée aux deux ministres): Plus tôt, Angelino Alfano déclarait que dans le cadre de sa présidence de l'OSCE l'Italie accorderait une attention particulière aux "longs" conflits, notamment celui du Haut-Karabagh. D'après vous, qu'est-ce que l'élargissement du bureau du représentant personnel du Président en exercice de l'OSCE pourra apporter à la résolution des conflits? Avez-vous l'intention de visiter la région cette année?
Sergueï Lavrov (répond après Angelino Alfano): Si je comprends bien il n'est pas vraiment question de l'élargissement du bureau du représentant spécial de l'OSCE pour le processus de paix du Haut-Karabagh, mais plutôt de l'augmentation du nombre d'observateurs de l'OSCE le long de la ligne de démarcation.
Cette histoire a commencé il y a longtemps. Début 2010 déjà, des négociations ont eu lieu pour renforcer les mesures de confiance dans cette zone. Puis en avril 2016, après le fameux incident sur la ligne de contact, s'est tenue à Vienne une rencontre entre les présidents de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan avec la participation des ministres des Affaires étrangères et pays coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE. En juin 2016 s'est déroulée la rencontre trilatérale des présidents de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan et de la Russie à Saint-Pétersbourg, également avec la participation des coprésidents. Il y a été convenu à titre de démarche concrète pour renforcer la confiance d'ajouter quelques observateurs supplémentaires de l'OSCE sur la ligne de démarcation.
Depuis, ce travail était mené et, d'après moi, les parties sont aujourd'hui proches de la mise au point des paramètres concrets de cet accord. Nous espérons que l'OSCE pourra rapidement le mettre en vigueur. J'ai entendu des doutes vis-à-vis du fait que nous augmentions le nombre d'observateurs et cherchions à consolider les conditions de sécurité sur la ligne de contact. Certains y voient un prétexte pour faire durer le conflit et priver de motivation le processus de paix. Il faut probablement partir du fait que tout processus de paix, que ce soit à dans le Karabagh ou dans le Donbass, doit être constitué de mouvements parallèles globaux et synchronisés réunissant des mesures pour renforcer la sécurité et des mesures pour le processus de paix.
Quoi qu'il en soit, la logique "plus on tire, plus rapidement ils accepteront un accord" ne peut pas fonctionner dans la vie réelle.
J'espère que tout ce qui a été convenu par les ministres des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie et ce qui a été activement soutenu par les coprésidents du Groupe de Minsk et les représentants de l'OSCE sera mis en œuvre.