Грузия
De la séance du CS de l'ONU à propos de l'incident du 20 avril avec le drone au-dessus de l'Abkhazie
COMMUNIQUE POUR LES MEDIAS
Le 30 mai à l'initiative de la Géorgie a eu lieu la séance officielle du CS de l'ONU pour discuter le rapport de la Mission d'observation de l'ONU en Géorgie (MONUG) concernant l'enquête à propos de l'incident avec le drone au-dessus de l'Abkhazie le 20 avril.
L'objectif de Tbilissi y était de charger la Russie de la responsabilité pour le drone géorgien et de jeter une ombre sur le rôle pacificateur de notre pays dans le règlement du conflit abkhazo-géorgien.
Cependant la tentative des Géorgiens de faire au Conseil de sécurité une nouvelle «analyse des vols» avec l'accusation de la Russie a encore essuyé un échec. Ce sont les Américains qui ont pris la défense la plus active de la position géorgienne. Les autres intervenants étaient plus réticents, mettant l'accent sur l'importance du renforcement des possibilités du monitoring de la MONUG et un rapide rétablissement du dialogue abkhazo-géorgien. Plusieurs membres du Conseil n'ont pas participé à la discussion du tout.
Le représentant de la Russie a clairement, arguments à l'appui, énoncé notre position à propos de cet incident. La Russie part de ce que les fréquents survols de l'Abkhazie par les drones géorgiens constituent une violation brutale de l'Accord de Moscou sur le cessez-le-feu et la disjonction des forces, ainsi que vont à l'encontre des stipulations de la résolution 1808 du CS de l'ONU. Il est caractéristique, que le rapport de la MONUG à propos de l'incident dit, que les vols des drones de reconnaissance géorgiens constituent une activité militaire, qui contredit l'Accord de Moscou. La Russie appelle les Géorgiens à arrêter ces vols provocateurs, à respecter à la lettre leurs obligations et à suivre les appels pressants du CS de l'ONU à ce propos.
A la séance du Conseil, nous avons également souligné, que l'incident fait uniquement l'objet des relations bilatérales de la Géorgie et de l'Abkhazie, c'est pourquoi, sans la participation de la partie abkhaze, l'examen du problème du drone abattu ne peut pas être objectif et global.
Concernant les conclusions techniques du rapport des onusards, plusieurs «faits» sur l'implication des forces de l'air russes à l'incident qu'il cite fait douter de leur authenticité. La Russie insiste, que Tbilissi et la MONUG lui présentent tous les documents concernant l'enquête. Nous avons déclaré notre empressement à tenir, avec l'association des experts étrangers, notre propre enquête sérieuse, pas unilatérale et hâtive. Ce n'est qu'alors que l'on pourra espérer, que la vérité sur l'incident du 20 avril sera établie.
Le 31 mai 2008