Réponse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, à une question du journal Vzgliad concernant l'intrusion de journalistes occidentaux dans la région de Koursk
Question: Ces derniers temps, des reportages de journalistes occidentaux en provenance de la région de Koursk apparaissent dans les médias. Comment pourriez-vous commenter leurs activités sur le territoire russe?
Réponse: L'évaluation juridique des actions des correspondants des médias étrangers, qui pénètrent sur le territoire souverain de la Fédération de Russie en contournant les procédures établies, relève des autorités compétentes. Il convient de rappeler qu'un certain nombre de ces journalistes étrangers font déjà l'objet de poursuites pénales pour franchissement illégal de la frontière nationale de la Fédération de Russie. Tous ces incidents sont soigneusement documentés, et des mesures appropriées seront prises à l'encontre des contrevenants.
D'un point de vue journalistique, on peut qualifier ces pseudo-reporters de traîtres à la profession, qui se sont abaissés à participer directement à la fabrication et à la diffusion de la propagande des nazis ukrainiens. La nature des reportages publiés à l'issue de ces "expéditions", incluant des scènes montées avec des prisonniers de guerre et des civils sous la menace des armes des bandéristes ainsi que des interviews avec des combattants arborant ouvertement des insignes fascistes indiquent clairement que l'objectif principal de ce "débarquement" médiatique sur les terres russes occupées est de disculper le régime criminel de Kiev, de dissimuler les crimes qu'il commet contre la population civile, de continuer à déstabiliser l'environnement médiatique et de manipuler l'opinion publique, de réhabiliter le nazisme et de créer un contexte favorable à la poursuite du soutien occidental à la clique terroriste de Kiev.
Il est très révélateur que lorsqu'ils sont pris en flagrant délit de démonstration de symboles nazis (ce qui constitue un délit pénal même dans leurs propres pays), ces journalistes s'empressent de supprimer ou de retoucher les éléments compromettants. Par exemple, le correspondant du média public italien RAI, Ilario Piagnerelli, a effacé de ses réseaux sociaux une interview avec un combattant néonazi portant une casquette arborant l'insigne de la division Leibstandarte SS Adolf Hitler. Pourtant, ce journaliste n'a même pas pensé à présenter ses excuses pour ses actions, se contentant simplement de supprimer les publications, comme si de rien n'était. Toutes ces manipulations montrent clairement qu'il n'est nullement question de repentance sincère en l'occurrence.
Nous considérons cette activité des médias occidentaux comme une preuve de leur implication directe dans l'agression hybride massive contre la Russie.