Ces derniers temps, l'intensité des frappes israéliennes contre le territoire syrien a nettement augmenté.

Le 12 novembre, des avions israéliens ont lancé une frappe contre la maison d'Akram al-Ajouri, commandant du groupe palestinien Jihad islamique, dans le centre de Damas, où se trouvent des représentations diplomatiques étrangères. L'attaque a fait des victimes parmi les civils syriens, et un préjudice significatif a été infligé à la propriété et aux constructions. Akram al-Ajouri n'a pas été touché, mais ses proches ont été tués.

Le 18 novembre ont été attaqués des sites près d'Abou Kemal à proximité de la frontière irako-syrienne. Sachant que les avions israéliens ont enfreint, selon les informations rapportées, l'espace aérien de l'Irak et de la Jordanie. Le 19 novembre ont retenti des explosions près de l'aéroport de Damas, des roquettes ont été tirées contre des sites à 18 km au sud de la capitale syrienne, affirme-t-on, en riposte au bombardement du plateau du Golan côté syrien.

Dans la nuit du 20 novembre, l'aviation israélienne a bombardé des banlieues de Damas en tirant 40 missiles de croisière. On rapporte plus de 10 militaires et civils syriens blessés et tués.

Cette évolution de la situation suscite une grande inquiétude et un rejet de Moscou. Nous jugeons important de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie et d'autres États de la région. Pour l'instant, les actions d'Israël ajoutent de la tension et renforcent le potentiel conflictuel de la situation autour de la Syrie, vont à l'encontre des efforts visant à normaliser la situation ainsi qu'à instaurer la stabilité et la paix dans ce pays.