Question: L'Iran a en fait rejeté mercredi l'initiative de l'AIEA, qui supposait l'exportation de près de 70 % d'uranium faiblement enrichi de la République Islamique pour son enrichissement complémentaire en Russie et la fabrication d'assemblages pour le réacteur de recherches de Téhéran.

Est-ce que Moscou participe à la discussion du problème de l'instauration des sanctions contre Téhéran, et quelles mesures de l'influence sur l'administration iranienne le MAE de la Russie croit-il utiles ?

Réponse: Autant que l'on sache, Téhéran n'a encore donné aucune réponse officielle définitive à propos de la mise en pratique du schéma de l'exportation de l'Iran de l'uranium faiblement enrichi (UFE) pour son enrichissement complémentaire et la fabrication d'assemblages combustibles pour le réacteur de recherches de Téhéran. -.Elbaradei, Directeur Général de l'AIEA, continue le travail de concertation des aspects techniques de la mise en pratique de ce mécanisme. On a différentes initiatives à ce propos, par exemple, l'exportation et la «consignation» de l'UFE iranien sous le contrôle de l'AIEA dans un pays tiers jusqu'à la fabrication du combustible même. Téhéran propose aussi différentes variantes. La partie iranienne a également des préoccupations, et elle recherche les conditions les plus avantageuses.

Nous attachons une grande importance au succès de la mise en pratique du mécanisme élaboré. Nous croyons, que cela deviendrait un pas substantiel dans le rétablissement de la confiance au caractère uniquement pacifique du programme nucléaire iranien.

Actuellement il ne s'agit pas de l'élaboration des sanctions supplémentaires contre l'Iran dans le cadre du CS de l'ONU. Nous croyons avoir toutes les possibilités d'obtenir la mise en pratique entière des accords de Genève. A cette étape il est important de laisser faire la diplomatie, et les émotions excessives nuiront à l'affaire.

Le 19 novembre 2009