the Republic of Belarus
A propos des événements en Biélorussie
Traduction non-officielle du russe
COMMUNIQUE DE PRESSE
Moscou suit attentivement la situation en Biélorussie et la réaction internationale aux événements qui s'y passent, y compris ceux du 25 mars, où A.Milinkévitch et A.Kozouline, leaders de l'opposition biélorusse, ont organisé un nouveau rassemblement non autorisé au centre de Minsk. Il est évident, que l'opposition cherchait à provoquer les actions dures des autorités et, sur ce fond, générer une nouvelle vague de critique du Minsk officiel à l'Occident.
Le cours des événements a montré, que les autorités biélorusses, aspirant à ne pas aggraver la situation, ne se sont pas opposées à la tenue du rassemblement, tant qu'il est resté pacifique. Mais la situation a changé, quand des rassemblés ont commencé à appeler à renverser les autorités légitimes de force, et qu'une partie des manifestants s'est dirigé vers le commissariat de milice de la ville avec les intentions agressives. Afin de prévenir les agissements des délinquants, les organes de l'ordre ont pris des mesures de rétablissement de l'ordre, qui ont provoqué l'arrestation forcée de certains participants de ce défilé non autorisé.
Les Russes ont aussi été impliqués aux événements de Minsk. Certains d'entre eux ont aussi été arrêtés et frappés de punitions administratives. L'ambassade de la Russie en Biélorussie prend toutes les mesures nécessaires pour leur rapide libération et rapatriement.
Comme on sait, la grande partie de l'opposition n'a pas soutenu les agissements agressives, les appels à la violence et à l'investissement des établissements administratifs. Mais dans tous les cas, ce qui s'est passé dans la capitale biélorusse devra recevoir une évaluation juridique objective. Car il ne s'agit pas que de la liberté d'expression des points de vue politiques, mais du respect de la loi, de l'ordre public et de la sécurité des citoyens.
D'autre part, ce qui a eu lieu à Minsk le 25 mars est une tentative échouée de la reprise de la tactique de l'opposition pendant les élections présidentielles dans certains autres pays de la CEI. De nouveau, au lieu de reconnaître de manière civilisée la victoire de l'adversaire, on a misé sur les émotions artificiellement sorties dans la rue, sur l'aspiration d'imposer son propre choix à celui du peuple, cela dit, pas aux urnes, mais en-dehors du champ de droit.
On ne saurait douter du devoir de toute autorité de défendre l'ordre constitutionnel. A peine les pays européens y objecteraient-ils, y compris ceux, où se passent souvent aujourd'hui les manifestations contestataires même plus larges. Entre temps, on en entend venir l'âpre critique pas toujours juste - loin s'en faut - des actions des autorités de la Biélorussie.
Le 28 mars 2006