Traduction non-officielle du russe

COMMUNIQUE DE PRESSE

Moscou constate avec préoccupation l'activité croissante de l'Armée de l'Air des USA et de la Grande-Bretagne dans les "zones d'exclusion aériennes" au-dessus des régions de l'Irak Nord et Sud. A la suite du bombardement du territoire de l'Irak le 30 août dernier, des objets civils ont été détruits dans la province méridionale de Basrah. Selon les pouvoirs irakiens, le radar de l'aéroport de la ville, enregistré officiellement à l'OACI, qui avait assuré les vols, les départs et les atterrissages des avions civiles, a été détruit.

Nous sommes fermement persuadés que la résolution du problème irakien n'est pas accessible par les bombardements aériens, mais par voie d'un dialogue constructif basé sur les principes du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'état irakien. Il est important non seulement d'exiger que Bagdad exécute les décisions de la communauté mondiale, mais de réunir pour cela les conditions favorables. C'est l'unique voie possible menant au règlement irakien sur la base des résolutions correspondantes du Conseil de Sécurité de l'ONU.

A cet égard, nous considérons indispensable de déclarer encore une fois la nécessité de mettre fin aux viols presque quotidiens de l'espace aérien de l'Irak, dont la victime dans la plupart des cas devient la population civile de ce pays.

Le 3 septembre 2001